Éléments architecturaux : Haut mur d'enceinte en pierre calcaire bordant le parc de l'est à l'ouest, flanqué de deux tours : la partie inférieure de la « Tour à l'Amour » et la tour Salamandre située à l'angle sud du parc. Celle-ci est formée d'un haut massif rectangulaire en calcaire mélangé de grès datant du XVIe siècle. Ses fondations sont probablement plus anciennes. Détruite durant la seconde guerre, elle a été restaurée en 1955-56 par l'architecte S. Brigode. A la pointe nord-ouest du parc, le long de la muraille, vestiges de l'ancienne chapelle de Caraman-Chimay dont ne subsiste que le soubassement en hémicycle. Isolé, au centre de la pelouse centrale, petite chapelle basse en brique et toiture d'ardoise, vestige du château Renaissance des princes de Croÿ. A l'est, porche d'entrée édifié dans la seconde moitié du XVIe siècle et remanié au XIXe siècle. Ce témoin de l'ancien château est une belle construction en pierre calcaire et brique, abritée sous une haute bâtière d'ardoise à large croupe et coyau côté parc tandis que la façade orientale est rythmée d'un jeu de pilastres.

Éléments végétaux : Au sud-ouest, dans la plus grande pelouse, un tilleul (Tilia cordata), un chêne pédonculé (Quercus robur), un tilleul commun (Tilia x vulgaris), un érable sycomore (Acer pseudoplatanus), un hêtre pourpre (Fagus sylvatica 'Atropurpurea'), un hêtre commun (Fagus sylvatica), un platane (Platanus x hispanica), un ailanthe (Ailanthus altissima), un charme (Carpinus betulus). Accrochée au mur de la partie la plus ancienne du château, une glycine (Wisteria chinensis) d'environ 200 ans et, à l'est, un platane (Platanus x acerifolia) et un frêne commun (Fraxinus excelsior) isolés.

État de conservation : Le tracé et les circulations du parc du milieu du XIXe siècle ont été préservés à l'exception de quelques parterres récemment supprimés pour faire place à des pelouses.

Maintenance : Une firme spécialisée assure l'entretien régulier du parc dont la composition simple ne demande que des soins limités.