A l'arrière de cet hôtel de maître urbain du tout début du XVIIIe siècle - anciennement propriété de l'abbaye de Saint-Martin -, subsiste un jardin régulier d'esprit classique, entièrement emmuré. Celui-ci n'a subi que de légères modifications dans la seconde moitié du XIXe siècle tandis qu'au début de ce siècle, une rocaille en ciment a été accolée au pignon est du bâtiment. Le tracé du jardin, pafaitement symétrique, s'organise en deux terrasses. La terrasse inférieure, traitée en pelouse, est bordée de sentiers soulignés de parterres de broderies aux formes simples, plantés de rosiers et bordés d'une haie basse de buis. Elle s'achève par un bassin de pierre dont la forme géométrique met élégamment en évidence la symétrie du tracé axial. La terrasse supérieure prend appui sur un mur de soutènement de pierre, au profil souplement chantourné ; le mur est ponctué, en son centre, d'un cracheur à tête de lion alimentant le bassin. Cet espace surélevé accueille un parterre central circulaire ponctué d'une terracotta en pied. De part et d'autre, des mixed-borders sont limités par des haies basses de buis. Ils enserrent deux petits espaces de repos.