Dans la seconde moitié du XVIIIe, la propriété en pente, était occupée par un petit vignoble, d'où le nom actuel de la rue « Delvigne » (de la vigne). Ce n'est qu'en 1895, lors de l'agrandissement de la maison et de la création des dépendances que le jardin fut réalisé par le grand-père de l'actuel propriétaire, aidé d'un architecte dont le nom ne nous est pas parvenu. Deux entrées (au nord et au nord-ouest) donnent accès à cette propriété emmuraillée. Une série de topiaires d'if de formes différentes, dont certaines à étages, longent l'entrée nord-ouest. Un cheminement au départ pavé puis en terre battue, invite à la promenade, et traverse ce jardin de composition libre. Essentiellement composé de surfaces gazonnées, il est animé de bouquets d'arbres, d'arbres isolés et de corbeilles d'annuelles (begonias, tagètes, impatiences, canas,...). Au sud, dans la partie haute du jardin, un coin repos et une statue d'éphèbe bordent le sentier. Depuis la terrasse arrière, une charmille en berceau décrivant une courbe harmonieuse est prolongée par un sentier dans la partie supérieure du jardin. La terrasse arrière est limitée au sud-ouest par une plate-bande de rosiers ; et au sud-ouest, par une petite zone gravillonnée, plantée de deux buis sur tige.