Identification et description
Nom du jardin Parc du Château de Pecq
Date de création XVIIe siècle ; XIXe siècle ; après 1945
Province Hainaut
Arrondissement Tournai
Commune Pecq
Coordonnées Rue du Château, 617740, Pecq
Localisation Latitude : 50.684636
Longitude : 3.3434956999999486

Historique

D'après le dessin de Sanderus, le domaine du château de Pecq - dont les origines remontent au XIIe siècle - forme, au milieu du XVIIe siècle, un important ensemble entièrement ceinturé de douves. Il comprend, à l'est, en bordure de l'Escaut, un grand jardin clos composé de parterres de broderies disposés symétriquement autour de cheminements en croix. Le mur de cloture ouest est compris entre deux pavillons carrés coiffés d'une toiture à l'impériale tandis que le petit côté sud est longé par un embarcadère en communication avec le fleuve. Ce jardin formant île est relié au complexe bâti par un pont jeté sur les douves. Enfin, un potager-verger apparaît à l'ouest, à l'extérieur de la ceinture d'eau. De ce vaste ensemble castral, il ne subsiste que deux ailes perpendiculaires de dépendances du début du XVIIe siècle, plusieurs fois remaniées avant 1950, entourées d'un parc agrémenté d'étangs et toujours ceinturé de larges douves. Une terrasse plantée occupe l'espace compris entre les bâtiments implantés en équerre. Au-delà des douves sur lesquelles sont jetés plusieurs ponts donnant accès au château, s'étendent de vastes espaces gazonnés. Au fond du parc subsiste l'ancien chenal d'embarquement bordé de murs de soutènement en moellon, flanqué de quais de part et d'autre et pourvu de deux escaliers de débarquement.

Description

Éléments architecturaux : Plusieurs ponts enjambant les anciennes douves, dont un pont à une arche, en moellon et brique, conduisant à la tour-porche. Rare embarcadère du XVIIe siècle en fond de propriété.

Éléments végétaux : A l'ouest et au sud, topiaires de buis en boule (Buxus sempervirens), des haies d'if (Taxus baccata), des faux cyprès ( Chamaecyparis pisifera), des aubépines (Crataegus oxiacantha), un saule pleureur (Salix babylonica).

Potager : Le potager ceinturé d'eau, mentionné sur la carte de Ferraris, n'existe plus.

L'eau : Larges douves alimentées par l'Escaut qui ceinturent les bâtiments s'étirent vers le sud à la manière d'un étang.

État de conservation :

Cartographie

Carte chorographique des Pays-Bas autrichiens du Comte de Ferraris (1771-1777) : 20/4

Carte topographique 1.20.000e (Dépôt de la Guerre) : 37/2 (Pecq) Impr. coul. 1896 et 1911

Carte topographique 1.10.000e (Institut Géographique National) : 37/2

Orthophotoplan 1.10.000e (Service Public de Wallonie) : 37/2/3

Iconographie

Autre(s) source(s) iconographique(s) :
SANDERUS [Antoine Sanders dit], Urbium, villorum, castellorum et coenobiorum Gallo-Flandriae, Flandria Illustrata, s.l., éd. Familia et Patria, s.d. (Bibliothèque royale Albert Ier, M.S. 16.823, pl. 84).

Bibliographie

Le patrimoine monumental de la Belgique Wallonie, Liège, P. MARDAGA, 1972 à 1997, vol. 6, t. 1, p. 253-258.

BATAILLE Jacques et SEYDOUX Philippe, Châteaux et manoirs du Hainaut, Paris, éd. de la Morande, 1979, p. 130.

Informations administratives

Publié : oui

Informations complémentaires

Auteur du formulaire : Catherine Guisset-Lemoine / Didier Hoyos

Date de création de la notice : 1995-12-15

Caractéristiques du parc/jardin

Statut du jardin : privé

Accueil du public : fermé au public