Éléments architecturaux : Perpendiculairement à la façade arrière du château, belle grange trouvant ses origines au XVIIe siècle et partiellement reconstruite au XIXe siècle. A l'angle est de la grange, belle tour carrée de même époque en moellon de pierre calcaire blanchi. Au sud-ouest, non loin des bâtiments d'habitation, pavillon carré de la fin du XVIIIe siècle, en brique blanchie, pourvu d'une étroite cheminée extérieure et garni d'une porte à linteau droit et jambages en harpes. Au revers, dans une fenêtre murée, a été percé un oculus garni d'un vitrail contemporain de Félix Roulin. Une toiture à coyau en ardoise plantée d'un épi couvre le bâtiment. Grilles d'entrée dont la partie supérieure dessine une élégante courbe, inscrites entre des piliers de brique envahis de végétation. Une grotte de rocaille, masquée par un if imposant, domine l'élargissement du plan d'eau.

Éléments végétaux : Au nord, deux platanes (Platanus orientalis) disposés sur une butte marquent le départ d'une belle perspective axée sur le plan d'eau. Isolés, un tilleul (Tilia platyphyllos) et un hêtre pourpre (Fagus sylvatica 'Atropurpurea'). Trois platanes en bouquet (Platanus orientalis) et un marronnier rouge (Aesculus x carnea) ponctuent l'entrée de la propriété. A proximité du plan d'eau, un tilleul (Tilia platyphyllos) et un cèdre (Cedrus atlantica 'Glauca'). Près du pavillon carré, un bel érable (Acer negundo). Entre le pavillon et le cours du ruisseau, éléments d'une ancienne charmille.

Potager : Surface cultivée à l'est, contre les bâtiments de ferme. De vieux fruitiers sont toujours conduits en espaliers sur le mur de la grange.

L'eau : Les cartes anciennes montrent clairement l'existence d'un grand plan d'eau en U qui, à la manière des douves, protégeait le domaine sur trois côtés. Aujourd'hui, il est conservé sur la moitié de sa surface et se présente sous la forme d'un grand étang aux formes libres se prolongeant en ruisseau jusqu'au fond boisé du domaine. Sa berge ouest est agrémentée d'une grotte de rocaille. Deux ponts enjambent sa partie principale et son bras d'alimentation : le premier, le plus récent, est en béton à tablier droit et rambardes métalliques ; le second, conçu dans l'esprit rocailleur, surplombe une petite cascade à l'est du plan d'eau.

État de conservation : On ne relève aucune transformation significative dans le parc depuis 1865. Quelques arbres isolés ont disparu suite aux tempêtes de 1990, notamment un remarquable Libocèdre (Libocedrus decurens).

Maintenance : L'entretien du parc consiste dans le fauchage des prairies et dans la mise en pâture des surfaces engazonnées. Les arbres sont sains et les propriétaires assurent la replantation d'essences paysagères. Un cheminement de gravier et de terre battue permet la circulation autour du domaine. Le plan d'eau, les berges et les fabriques (grottes, pont, cascade) font l'objet d'une surveillance attentive.