Le château et ses dépendances, construits en 1761, étaient accompagnés de plantations de rapport et fermés à l'est par un mur d'enceinte, comme en témoignent les relevés du Comte de Ferraris. Un ensemble paysager, encore largement en place, a été planté dans le dernier tiers du XIXe siècle. On y dénombre quelques belles essences choisies. Une couronne végétale ferme cette composition au nord-est, à l'emplacement du mur d'enceinte disparu. Cette partie du parc est traversée par un chemin de promenade ponctué, derrière le pignon est, d'un large îlot d'azalées multicolores. La promenade relie, vers le sud-ouest, verger et potager. Vers 1925, un petit jardin moderne a été dessiné au pied de la façade du château, en accompagnement de travaux de modernisation du bâtiment. C'est à cette époque que la façade a été flanquée d'un portique surmonté d'une terrasse-belvédère, en lieu et place de l'ancien jardin d'hiver. Le jardin régulier, inscrit dans un rectangle, s'organise autour d'un bassin rectangulaire. Ses circulations découpent des compartiments de gazon rythmés de huit topiaires de buis. A l'origine, le jardin se complétait de huit pièces supplémentaires de buis tandis que de hauts topiaires d'if taillés en plateau encadraient l'ensemble. Des petits compartiments fleuris décoraient ce jardin représentatif du travail d'un concepteur des années 1925 dont le nom ne nous est pas parvenu.