Ce vaste parc paysager planté de nombreux arbres remarquables cache un château entouré de douves en U. Dans le dernier tiers du XVIIIe siècle, la carte de Ferraris atteste la présence d'une demeure entièrement cernée d'eau que l'on rejoint, depuis l'est, par une longue allée désaxée. Une importante surface de culture s'étend vers l'ouest, clôturée à son extrémité par un mur reliant deux pavillons d'angle. La partie nord est occupée par des vergers. C'est dans le courant du XIXe siècle que le tracé du parc atteint sa plus grande extension dont témoigne le levé de 1863 de la carte militaire. Dessiné dans le style paysager caractéristique de l'époque, le parc s'étend alors au-delà de l'actuel chemin de la Marlière, situation qu'il occupe toujours aujourd'hui. Un accès par la chaussée de Lille, au sud, a été aménagé vraissemblablement au début de ce siècle et une conciergerie en brique rouge pour le desservir. Par son caractère paysager préservé et par son patrimoine dendrologique, le parc constitue un intéressant témoignage de l'art des jardins du XIXe siècle.