Éléments architecturaux : Dans l'angle de la cour formé par l'aile des écuries et par la grange, manège polygonal constitué de panneaux de bois dont la partie supérieure présente une claire-voie dont les éléments sont peints alternativement en rouge et en jaune. L'ensemble est soutenu par de fines colonnes de fonte et couvert d'une bâtière d'ardoise. Dans le fond du parc, grotte de rocaille reliée à l'étang par un étroit bras d'eau. Cette étonnante construction, élevée vers 1900 en assemblage de pierre calcaire et de ciment sur armature, était autrefois accompagnée de statues.

Éléments végétaux : Parmi les plantations attenantes à l'étang, important groupe de cyprès chauves (Taxodium distichum) au sud et nombreux peupliers blancs (Populus alba). Le long de la promenade reliant l'étang au château, on relève un tulipier (Liriodendron tulipifera), des érables sycomores panachés (Acer pseudoplatanus 'Leopoldii'), une suite de de beaux marronniers (Aesculus hippocastanum) et de hêtres (Fagus sylvatica). De manière générale, on retrouve dans le parc une palette représentative mais enrichie du paysagisme de cette époque. Face au corps de logis, un Gingko biloba dont la couronne spectaculaire se développe à partir du sol en une large ramure.

Potager : Situé derrière la tour, il comprenait plusieurs serres à vignes. Il a été supprimé dans les années 1950.

L'eau : Au sud-ouest du château, grand plan d'eau de forme trilobée comprenant un îlot planté. Le longeant au nord puis s'étirant vers le sud, long canal asséché.

État de conservation : Le tracé du parc se lit toujours à travers ses promenades. Toutefois, la conservation des scènes végétales plantées en accompagnement de l'étang est compromise à moyen terme.

Maintenance : Un entretien est apporté aux surfaces gazonnées comprises dans le périmètre direct de la cour et à leurs plantations. Dans le fond du parc, on constate des dommages importants aux hautes futaies et aux plantations de qualité. Nombreux rejets aux abords du plan d'eau.