Éléments architecturaux : Au sud du château, le long de la route de Huy, glacière (1839) dont la butte est masquée par la végétation: belle cuve ovoïde plus profonde que la moyenne, en briques, accessible par une porte à linteau droit. Tout au nord, petit kiosque (1842) en bois, hexagonal à fines colonettes de bois soutenant une couverture en pavillon pointue, à pans couronnée d'un épi. Placé au sommet d'une butte artificielle, jadis accessible par un escalier qui la contournait, il sert de belvédère. Enjambant l'étang et ouvrant la vue sur le château, joli pont à tablier de bois légèrement arqué dont le garde-corps en ferronnerie est frappé des initiales B.C. pour Baré de Comogne.

Éléments végétaux : La promenade à travers le parc est rythmée de très beaux arbres parmi lesquels on relève des hêtres (Fagus sylvatica 'Atropurpurea' et fagus sylvatica 'Quercoïdes'), un frêne (Fraxinus excelsior 'Elegantissima'), un tulipier (Liriodendron tulipifera) à l'extrémité de l'étang, plusieurs belles variétés de chênes (Quercus petraea et Quercus pubescens) enfin, isolé sur la pelouse, un remarquable pin noir d'Autriche (Pinus nigra nigra).

Potager : Disparu après 1945.

L'eau : Un grand étang d'un hectare creusé de 1836 à 1838 est agrémenté de deux îles ; la plus grande a été aménagée en 1840, la seconde en 1839.

État de conservation : Le parc a conservé la majeure partie de la composition relevée sur le plan de 1908. Seules deux petites constructions ornementales ont disparu: une « chaumière » qui se trouvait près du belvédère et une petite maison circulaire de style néo-gothique, appelée la « Hulotte », située dans la partie est du parc. Si de nombreux arbres ont disparu, le parc a conservé son caractère paysager grâce à des replantations bien menées.

Maintenance : Un entretien minimum est assuré aux surfaces vertes qui sont fauchées plusieurs fois par an toutefois quelques soins supplémentaires seraient nécessaires: élaguage de certains arbres, nettoyage de la végétation envahissant la butte de la glacière et des roseaux qui colonisent l'étang.

Projet de restauration : Des replantations vont être effectuées à l'emplacement d'essences disparues ; elles devraient permettre de retrouver progressivement l'image de la composition originelle.