Au XVIIIe siècle, un jardin régulier entièrement clos s'étendait au pied de la façade est du château ; il était composé de huit parterres disposés symétriquement par groupe de quatre de part et d'autre du ruisseau Ossogne qui traversait le jardin de part en part. A son extrémité est, deux petits pavillons en maçonnerie étaient compris dans le mur d'enceinte. Au nord, des allées disposées en double étoile et un verger occupaient le coteau. Les gravures d'après Remacle Leloup et la carte de Ferraris témoignent de la beauté de ces jardins aujourd'hui disparus. Au début de ce siècle, un jardin existait toujours en façade est du château. Une carte postale nous restitue des surfaces gazonnées ornées de corbeilles fleuries et de plantes d'orangerie. Suite à l'incendie du château en 1944, ce jardin a été abandonné. Depuis 1970, les propriétaires ont créé, à l'ouest du château disparu, façe aux dépendances abritant le nouveau logis, une composition structurée par des haies de conifères qui s'organisent sur un dessin complexe à la manière de chambres de verdure, et se distribuent en relation avec l'habitation. Des surfaces gazonnées et des chemins de gravier relient les espaces tandis que des plantations forment un ensemble plus naturel autour des vestiges de l'ancien château.