Identification et description | |
---|---|
Nom du jardin | Parc Privé « Villa La Cigogne » |
Date de création | seconde moitié du XIXe siècle ; vers 1920 ; 1947 (bassins) ; années 1990 |
Province | Liège |
Arrondissement | Liège |
Commune | Esneux |
Coordonnées | Rue Grandfosse, 124130, Esneux |
Localisation | Latitude : 50.5315454 |
Longitude : 5.575202699999977 |
Située à proximité du centre d'Esneux, la maison et son jardin sont aménagés vers 1920 sur une propriété de la seconde moitié du XIXe siècle dont l'habitation est alors supprimée. Le versant pentu du terrain est mis à profit pour implanter la villa et ses annexes en position dominante d'une roseraie, et pour créer un jardin alpin en regard de la façade arrière. La roseraie est reliée à l'habitation par un escalier à volée double à montée convergente, en moellons de grès, encadré de hauts murs fleuris. Au pied de l'escalier, des têtes de roche soulignent les départs du sentier qui contourne la roseraie, lui-même rythmé d'une suite de topiaires d'if doré. La roseraie comprend aujourd'hui trois plates-bandes dans lesquelles figurent encore des arceaux métalliques. Son pourtour a été récemment planté d'un grand nombre d'arbustes et de vivaces. Depuis la roseraie, un sentier contourne le jardin des rhododendrons avant de rejoindre, en partie basse, le jardin d'ombre et son décor de rocaille accueillant de nombreuses fougères et des colonnies d'hostas. Toute cette partie basse de la propriété, largement arborée et associée à un circuit d'eau, profite de petits puits de lumière qui confèrent à la promenade un charme particulier. En contrehaut du chemin d'accès, d'étroits escaliers relient une suite de petits ouvrages supportant d'une part, les planches de culture du potager et, au-delà en direction de l'habitation, les enrochements décoratifs du jardin alpin. Récemment aménagée en contrebas du potager, une nouvelle roseraie regroupe une sélection de variétés anciennes disposées dans des compartiments de buis et d'if. Par la diversité des scènes qui le composent et par l'habilité de la mise en scène de leur décor, ce jardin témoigne du succès du style composite dans les années 1930.
Éléments végétaux : A gauche de l'entrée, un rare hêtre (Fagus sylvatica 'Roseomarginata'). En partie basse de la propriété, une exceptionnelle cépée d'érable de Cappadoce (Acer cappadocicum) et un copalme (Liquidambar styraciflua). Non loin, isolé dans une surface gazonnée, un cunninghamia (Cunninghamia lanceolata 'Glauca') ; deux épicéas (Picca breweriana et Picea orientalis), un thuya (Thuja orientalis) et deux wellingtonia (Sequoiadendron giganteum). En regard de la conciergerie, large sélection de rhododendron (Rhododendron hybride) complétée par des massifs d'azalée à feuilles caduques ; quelques beaux magnolias (Magnolia tripetala) et un cèdre de l'Atlas (Cedrus atlantica 'Glauca'). En contrebas de l'escalier de l'habitation, petite roseraie incluant quelques arbustes et vivaces de collection. En haut de l'habitation, sur le même axe, rare jardin de roches (Rock Garden) conservant un bel ensemble de plantes alpines, à travers lequel circulent d'étroits cheminements en dalles de pierre épousant la pente du coteau.
Potager : En partie haute de la propriété, étroites bandes de terrain accrochées au coteau, occupées par des cultures potagères, quelques couches et serres froides. Un appentis en dur est réservé au rangement des outils et au matériel nécessaire à la multiplication et au bouturage des végétaux. Au-delà, groupes d'arbustes à petits fruits précédant un verger.
L'eau : En partie basse, importants vestiges d'un décor de rocaille traversé par un circuit d'eau reliant deux bassins. Des plantations récentes du bord des eaux (hostas et fougères) agrémentent ce jardin d'ombre.
État de conservation : Les différentes scènes du jardin demeurent en place mais plusieurs d'entre-elles apparaissent quelque peu dépréciées ou modifiées. C'est le cas de la roseraie dont le dessin a perdu sa rigueur originelle et du décor de rocaille récemment complété d'un nouveau cheminement de l'eau à travers une succession de petits bassins en ligne.
Maintenance : Le propriétaire assume seul tous les travaux d'entretien et de réaménagement de cette propriété d'agrément. Si ces derniers ne sont malheureusement pas toujours effectués en accord avec le caractère des différentes scènes du jardin, ils ont néanmoins permis de conserver une vision d'ensemble cohérente de celles-ci, à laquelle contribue la restitution des nombreux sentiers de promenade.
Habitation et jardin, conçus dans les années 1920 en étroite association, regroupent une roseraie, des murs fleuris, un jardin alpin, un potager, un jardin d'ombre et un circuit d'eau serti dans un décor de roches. Le créateur n'est pas connu. © N. de Harlez
Carte chorographique des Pays-Bas autrichiens du Comte de Ferraris (1771-1777) : 171/4
Carte topographique 1.20.000e (Dépôt de la Guerre) : 49/2 (Esneux) Impr. coul. 1933
Carte topographique 1.10.000e (Institut Géographique National) : 49/2
Orthophotoplan 1.10.000e (Service Public de Wallonie) : 49/2/2
BAUDOUIN Jean-Claude et de SPOELBERCH Philippe, Arbres de Belgique. Inventaire dendrologique 1987-1992, s.l., 1992, p. 435.
Publié : non
Superficie : 2,5 hectares (y compris les bois)
Auteur du formulaire : Serge Delsemme / Nathalie de Harlez de Deulin
Date de création de la notice : 1999-02-26
Statut du jardin : privé
Accueil du public : ouvert au public
Type de jardin : Composite