Identification et description | |
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Nom du jardin | Château de Froidcourt |
Date de création | 1914 ; 1920 et 1934 |
Province | Liège |
Arrondissement | Verviers |
Commune | Stoumont |
Coordonnées | Château de Froidcourt4987, Stoumont |
Localisation | Latitude : 50.4068434 |
Longitude : 5.808612499999981 |
Aménagée à mi-versant du coteau dominant de la vallée de l'Amblève, la propriété des seigneurs de Froidcourt a connu différentes occupations successives depuis le XIVe siècle. Au château-fort entouré de douves du XVe siècle a succédé, au XVIIe siècle, une demeure de style renaissance accompagnée d'une ferme. Vendu en 1823, le domaine passe ensuite par héritage à la famille de Harenne qui fait construire en 1913 le château actuel par les architectes spadois Hanssens et Bourguignon. La construction en moellons de grès et calcaire est flanquée de tourelles d'angle, agrémentée en façade sud d'une longue terrasse-belvédère au pied de laquelle s'étend une grande surface enherbée en direction de la vallée boisée. Les principales scènes plantées se trouvent à proximité des façades nord et ouest du château. Tirant parti des ruines médiévales et de l'aménagement d'une partie des anciennes douves, a été créé dès les années 1920 un petit jardin d'ombre tandis qu'au delà du plan d'eau a été planté un petit bois de feuillus qui lui forme décor. Dans le parc se distinguent les silhouettes des cyprès et des pins. La partie haute de la propriété comprend un vaste verger et un grand rectangle potager. A proximité de la conciergerie et de l'entrée haute du site, de belles haies de houx rythmées de sphères végétales taillées avec soin marquent la limite nord du parc.
Éléments architecturaux : Au nord du château, à côté des anciennes douves remises en eau à cet endroit, ruines de la maison-forte du XVe siècle partiellement dégagées : vestiges d'une tour circulaire et d'importants pans de murs apparaissant au milieu d'îlots arbustifs et mixed-borders.
Éléments végétaux : Plantée en regard de la façade ouest du château, sélection variée d'arbres remarquables composée de quelques feuillus et d'un bel ensemble de conifères : un charme (Carpinus betulus) en cépée constituée de trois troncs soudés, un érable sycomore (Acer pseudoplatanus) également en cépée, deux tilleuls (Tilia platyphyllos) et un groupe de noyers. Parmi les conifères, deux sapins blancs du Colorado (Abies concolor), un pin Weymouth (Pinus strobus), un épicea du Colorado (Picea pungens) et cinq cyprès de Lawson (Chamaecyparis Lawsoniana) présents en trois cultivars : un Chamaecyparis Lawsoniana 'Intertexta', deux Chamaecyparis Lawsoniana 'Wisselii' et deux Chamaecyparis Lawsoniana 'Triomphe de Boskoop'. On note encore la présence d'un épicéa du Japon (Picea Jezoensis). A proximité de la façade, deux importants massifs de rhododendrons (Rhododendron hybride) transplantés dans les années 1920. Allée d'accès au château dite allée de la ferme en tilleuls (Tilia platyphyllos) plantée après 1914.
Potager : Près de l'entrée haute, le long de la route de l'Amblève, au nord-ouest du château, grand rectangle de culture partiellement exploité, fermé au nord et au sud par des haies de thuya. Grande serre rectangulaire à soubassement de brique et nombreuses couches. On accède au potager par deux petites barrières de bois à double vantaux. Sur le côté droit de l'allée d'accès, grand verger occupant le flanc de coteau, planté principalement de pommiers hautes-tiges comprenant de nombreuses variétés anciennes : Reinette grise, Reinette étoilée, Jacques Lebel, Jacques Musch, Belle-Fleur double.
L'eau : Derrière les ruines de la maison-forte, dernier tronçon conservé des anciennes douves, agrandi à son extrémité sud de manière à former un petit miroir d'eau aux contours souples, alimenté par la source de Sir Robert.
État de conservation : L'aménagement du parc tel qu'il se présente aujourd'hui relève pour l'essentiel de travaux entrepris dans les années 1920, peu après la construction du château. Quelques arbres remarquables attestent toutefois de l'ancienneté du site. La grande surface enherbée située en contrebas de la façade sud du château qui contribue à dégager visuellement l'ensemble bâti du paysage boisé environnant, a été heureusement préservée.
Maintenance : Le parc fait l'objet d'un entretien approprié à son caractère : de composition simple, planté d'essences choisies qui ont aujourd'hui atteint un beau développement et sont en bonne santé.
Carte chorographique des Pays-Bas autrichiens du Comte de Ferraris (1771-1777) : 215/1
Carte topographique 1.20.000e (Dépôt de la Guerre) : 49/8 (La Gleize) Impr. coul. 1890
Carte topographique 1.10.000e (Institut Géographique National) : 49/8
Orthophotoplan 1.10.000e (Service Public de Wallonie) : 49/8/3
BAUDOUIN Jean-Claude et de SPOELBERCH Philippe, Arbres de Belgique. Inventaire dendrologique 1987-1992, s.l., 1992, p. 441.
De la MOTTE BARAFFE Th., « Château de Froidcour », Belgische Dendrologie Belge, Annales de la Société Belge de Dendrologie, 1994, p. 101-102.
Le patrimoine monumental de la Belgique Wallonie, Liège, P. MARDAGA, 1972 à 1997, vol. 12, t. 4, p. 1440-41.
Publié : non
Superficie : 10 hectares
Auteur du formulaire : Serge Delsemme / Nathalie de Harlez de Deulin
Date de création de la notice : 1998-05-29
Statut du jardin : privé
Accueil du public : fermé au public
Type de jardin : Plan libre