Éléments architecturaux : A la pointe nord-est du domaine, fabrique néo-gothique sous la forme d'une tour crénelée en brique rouge et pierre calcaire. Vers le sud, au sommet d'une butte artificielle, petit parasol en fonte à couverture de zinc porté par une colonne décorée d'acanthes. A côté, intéressante glacière sous tertre, à cuve tronconique en brique et à voussettes. En face, jeté sur l'ancien plan d'eau, joli petit pont arqué en bois et fonte du XIXe siècle, flanqué de piles en pierre calcaire.

Éléments végétaux : Quelques arbres remarquables, isolés sur des espaces engazonnés ont dû être plantés au début de ce siècle. Vers le sud, bouquets d'arbres serrés essentiellement de hêtres et de chênes. Parmi les plus anciennes essences, on relève un tulipier (Liriodendron tulipifera), un arbre aux écus (Ginkgo biloba) et, sur l'îlot, un platane (Platanus x acerifolia).

L'eau : Ancien plan d'eau paysager longeant la limite ouest du parc, alimenté par l'Yerne.

État de conservation : L'accès à la glacière a été récemment aménagé. L'orangerie est en ruine. La couverture en zinc du parasol est ouverte à plusieurs endroits. Le site a été dénaturé par un aménagement inadéquat de sentiers bordés de petites dalles de pierre blanche.

Maintenance : Des défrichages excessifs accompagnés d'abattages ont très récemment dénaturé le caractère paysager du site.

Restauration : Parallèlement à la réaffectation du château en lieu de réception pour séminaires, conférences, restaurant, etc., le projet de rénovation du parc, actuellement en cours, comprend différents aménagements : au abords du château, la restructuration des espaces avec la plantation de rangées de tilleuls et l'installation d'un bassin circulaire dans la cour est. Contre la façade côté parc, la création d'un jardin agraire, jardin potager et de fleurs, et verger. Vers le sud, toute la partie paysagère est restructurée de part et d'autre d'une allée axiale, bordée de sculptures, qui mène à une chambre de verdure. Le parasol et la glacière sont conservés in situ encadrés de nouveaux massifs de plantations. Le fond du parc, longeant la route nationale, ses parties centrales et ouest sont largement replantés de manière à recomposer un paysage autour de différentes scènes.

Auteur du projet de restauration : Norbert Nelles, Artau sc.

Date de la restauration : 1992-1993.

Projet de restauration : Demande de soutien d'un projet pilote de conservation du patrimoine architectural européen aux C.E.E., 1993. (voir restauration).