Éléments architecturaux : Au sud, la propriété est bordée par un muret en pierre calcaire aux extrémités duquel sont ménagées deux entrées. A l'angle sud-ouest, l'ancienne entrée est fermée par une simple grille métallique. A l'angle sud-est, une entrée plus récente est flanquée de courts piliers en pierre. A l'arrière de la demeure s'étagent, du nord au sud, trois hauts murs de soutènement en moellons calcaires formant terrasses, dressés probablement au XVIIIe siècle. A l'est, dépendances en L du début du XIXe siècle en moellons calcaires chaulés sous bâtière d'éternit.

Éléments végétaux : Proche de l'entrée sud-ouest, quelques érables sycomores (Acer pseudoplatanus) et trois hêtres pourpres (Fagus sylvatica 'Atropurpurea'). A l'ouest, quatre hêtres pourpres (Fagus sylvatica 'Atropurpurea'). Soulignant le contour de la pelouse en regard de la demeure, alignement récent de topiaires de buis (Buxux sempervirens). Sur la terrasse supérieure, quelques marronniers d'Inde (Aesculus hippocastanum). Au-delà de la butte, verger. L'entrée secondaire (au nord) est marquée par une portion d'alignement de vieux ifs (Taxus baccata), peut-être une ancienne haie. Sur la deuxième terrasse, alignement et jeu de haie en charme (Carpinus betulus), vestiges des jardins réguliers.

Potager : Pas de trace de potager dans la propriété. Seuls quelques points d'ancrage sur les murs de soutènement attestent l'existence jadis de fruitiers en espaliers.

État de conservation : Les vestiges des jardins réguliers du XVIIIe siècle subsistants sur les terrasses supérieures et aux abords du château font depuis de nombreuses années l'objet d'une simplification afin d'en réduire l'entretien. Seuls quelques éléments de charmille sur la terrasse médiane sont encore en place. Au XIXe siècle, la partie sud de la propriété a reçu un aménagement plus libre. Une nouvelle entrée a été percée à l'angle sud-est du mur d'enceinte. Depuis les années 1970, une nouvelle zone de plantation dense a été mise en place le long du mur bordant l'axe Mettet - Godinne afin de diminuer les nuisances sonores. A la fin des années 1990, quelques parterres de rosiers au pied de la bâtisse ont été supprimés ainsi que deux hêtres pourpres aux abords des dépendances.

Maintenance : La politique de simplification prônée par les propriétaires réduit fortement l'entretien de la propriété mais voit également disparaître toute l'histoire du jardin.