Identification et description
Nom du jardin Parc du Château de Franc-Waret
Date de création fin du XVIIe siècle; 1753-1765; vers 1805; 1883-1884 (travaux aux étangs); à partir de 1995
Province Namur
Arrondissement Namur
Commune Fernelmont
Auteur/ Créateur François-Joseph-Thomas Dukers, architecte (1810)
Auteur/ Créateur Jean-Baptiste Chermane, architecte belge (1753-1765)
Coordonnées Rue du Village, 505380, Noville-les-Bois
Localisation Latitude : 50.51983509999999
Longitude : 4.975324499999942

Historique

La seigneurie de Franc-Warêt relève, à la fin du Moyen-Age, du Comté de Namur. Dès la fin du XVIe siècle, cette terre passe dans la famille de Groesbeeck qui y réalise les aménagements les plus importants au cours du XVIIe et du XVIIIe siècles. Construit selon un principe de défense traditionnel, le château avec sa ferme et sa basse-cour est entouré d'un « bon fossé plein d'eau vive ». Lorsque Gérard-Jean de Groesbeeck hérite de la demeure dans les années 1660, le domaine comprend 80 bonniers de terre arable et 80 bonniers de bois, prés et jardins. En 1685, Franc-Warêt passe dans les mains de son neveu Jacques-François de Groesbeeck. A cette époque, un premier jardin semble déjà exister au nord du château-ferme. Il se compose de deux quadrilatères successifs dont le premier est divisé en seize carrés tandis qu'une charmille centrale agrémente le second. A cette époque, il n'existe toutefois aucun passage permettant de rejoindre directement le jardin depuis le château. Un dessin anonyme du premier tiers du XVIIIe siècle, représentant le village et le château, consigne cet état. C'est sous Alexandre-François de Groesbeeck que les jardins réguliers font l'objet d'embellissements importants et le château de grandes transformations destinées à conférer à la demeure et à ses abords un esprit classique français. C'est lui également qui perce, au milieu de l'aile nord, un accès direct vers le jardin qui « est relevé en terrasses et bien entretenu [et dont] le plus agréable de ses ornemens est une Etoile de charmille taillée avec soin » DE SAUMERY Pierre-Lambert, Les délices du Païs de Liège, Liège, 1744). A partir de 1753, le Comte de Groesbeeck ajoute au nord des jardins deux quadrilatères ainsi qu'un hémicycle reliant ceux-ci. Au-delà, il plante une allée prolongeant la perspective vers le nord et vers l'extérieur de l'enceinte du jardin. Il fait remplacer la gloriette centrale du quadrilatère supérieur par un bassin, construire le pavillon quadrangulaire dans l'angle nord-est et le pavillon dit perspectif dans l'angle nord-ouest; enfin il fait réaliser le bel escalier à double hémicycle contreparti au pied des terrasses dont les rampes sont ornées de pilastres supportant des vases en pierre. Le curieux portique constitué de deux paires de colonnes jumelées est placé dès cette époque à l'extrémité nord des jardins, de même que les silhouettes en fonte du sculpteur Evrard représentant des Amours et des vases à couvercle, qui sont fixées sur de hauts socles de pierre dans les ailes latérales du jardin. Pour tous ces travaux, le comte de Groesbeeck travaille avec l'architecte Jean-Baptiste Chermane - déjà constructeur de l'hôtel de famille à Namur - qui dessine également la première orangerie (1753-1755) parallèle à l'aile ouest du château. Enfin, au sud de l'ensemble, une longue allée de hêtre vert et pourpre axée sur le corps central du château, marque l'entrée de la propriété. A l'aube du XIXe siècle, Charles-Lidwine de Croix revenu d'Angleterre où il avait dû s'enfuir durant la Révolution, transforme et agrandit Franc-Warêt. Il supprime l'allée centrale et aménage toute la partie comprise au sud du château ainsi que l'espace en regard de l'aile est en parc paysager, y plantant des essences rares et exotiques. Deux lettres de Paris datées de 1815 mentionnent les listes de plantes envoyées au Comte de Croix par diligence (Archives de l'Etat à Arlon, Château de Franc-Warêt, n° 1694). Le premier envoi daté du 29 février comprend notamment : « 2 Petits Saul[e] Pleureurs, 2 Peupliers de la Caroline, 1 Magnolia Glauca, 2 Katmia angustifolia en place de 2 Magnolia Glauca » ainsi que des lots de plançons de peupliers, différents poiriers quenouilles, des rosiers et des clématites. Le deuxième envoi, non daté, liste de nombreux rhododendrons, camélias et azalées, un phlox de la Caroline, une valériane odorante, une pivoine simple, deux mirthes, des rosiers et un cèdre du Liban. Parallèlement, le Comte de Croix fait de nombreux essais de semis d'arbres et d'arbustes parmi lesquels : « Pin Maritime, Savonier, Arbousier, Petit Houx, Acacia de Constantinople, Févier triakanthos de la Chine Catalpa, Yucca, Lilas des Indes, Pin à pignons, Tulipier, Micocoulier, Arbre de Judée, Sophora, Pin du Lord Weymouth... Le potager n'est pas laissé en reste ; on y sème des graines de diverses courges et melons, des pois, des haricots des Isles de l'angélique, etc. A la même époque l'ancienne orangerie est transformée en écurie pour y loger ses chevaux de selles tandis qu'une nouvelle orangerie est élevée en 1810 par l'architecte Dukers au nord-ouest du château, dans les jardins. De longs étangs creusés dans les prairies basses du parc (au sud-ouest du château) complètent l'ensemble. Le 12 mars 1876, un ouragan violent renverse des allées entières et des arbres plusieurs fois séculaires comme le rapporte E. de Damseaux dans La Belgique pirroresque (3, 1876-1877). Plus récemment, das le courant du XXe siècle, une courte allée de hêtre pourpre a été plantée en limite sud du parc, dans l'axe de l'ancienne grille d'entrée. Entre 1994 et 1999, l'ASBL Jardins-Nature a créé un parcours didactique à travers une suite de jardins à thème installés dans les carrés clos du jardin. Ces interventions n'ont pas trop altéré le caractère du site. Ce jardin en terrasses constitue un rare exemple de jardin français mis en place dès la fin du XVIIe siècle, agrandi au milieu du siècle suivant et dont les structures demeurent remarquablement préservées. La supression des récents aménagements thématiques devrait permettre une remise en valeur de l'organisation originale du jardin proche de son état au milieu du XVIIIe siècle.

Description

Éléments architecturaux : A l'extérieur de l'enceinte, bordant la cour à l'ouest, ancienne orangerie construite en 1753-1754 par l'architecte Chermane et transformée en écurie en 1801 pour loger les chevaux de selle de Charles-Lidwine de Croix. Long bâtiment classique de deux niveaux sous combles, percé au rez-de-chaussée de trois portails. De part et d'autre, remises à voitures d'un seul niveau, ajoutées en 1855.

Éléments végétaux : Dans le jardin paysager, à l'est du château, dans le noyau planté apparaît un beau hêtre pourpre (Fagus sylvatica 'Atropurpurea') mis en place en 1834. Dans la grande prairie au sud du château, groupes de châtaignier (Castanea sativa) et de hêtre vert (Fagus sylvatica), des épicéas (Picea hybride), un groupe de mélèze (Larix decidua) et un pin de Weymouth (Pinus strobus). Dans l'axe de l'ancienne grille d'entrée sud, allée simple formée de 2 x 20 hêtres pourpres (Fagus sylvatica 'Atropurpurea'). Devant le château, grand tulipier (Liriodendron tulipifera) isolé. Fermant la cour extérieure au château, courte allée incomplète de tilleul de Hollande (Tilia x europaea) dont les plus vieux sujets ont été plantés à la fin du XIXe siècle. Dans le prolongement de celle-ci vers l'ouest, jeune allée de chêne sessile (Quercus petraea) bordant une voie carrossable. Au sud de cet ensemble, de part et d'autre d'un pont de brique enjambant une des voies d'accès au château, deux pieds d'if (Taxus baccata) accompagnés d'un côté de châtaigniers (Castanea sativa). Dans le jardin régulier, la première terrasse est bordée latéralement par une double haie de charme (Carpinus betulus) et, au sud de part et d'autre de l'escalier, par une haie simple d'if (Taxus baccata). Les angles inférieurs de la seconde terrasse sont respectivement ponctués d'une petite chambre de verdure en charme dont le niveau de taille surplombe les larges haies d'if qui encadrent les quatre carrés de la terrasse supérieure. Celle-ci est fermée sur trois côtés par deux rangs de tilleul (Tilia x europaea) palissé mis en place dans les années 1880, formant aujourd'hui de belles promenades sous les tables de feuillage. Précédant le portique, quatre importants topiaires de buis (Buxus sempervirens) sont reliés par une haie basse dans le même végétal. Prolongeant l'axe principal du jardin vers le nord, allée de tilleul de Hollande (Tilia x europaea). A l'exception de la première terrasse, les différents carrés du jardin et l'hémicycle supérieur sont investis par des plantations regroupées autour d'un thème (jardin aquatique, jardin japonais, jardin de plantes médicinales, etc.).

Potager : Plusieurs listes de graines et de plantes conservées dans le fonds du château de Franc-Warêt (Archives de l'Etat à Arlon) attestent de l'importance des cultures légumières et fruitières qui étaient développées dans le potager du château au XIXe siècle. Une facture d'un grainetier-fleuriste de Paris en 1816 mentionne l'achat de diverses plantes légumières comme « Choufleur tendre et dur, Brocoli violet et blanc, Cardon de Tours et d'Espagne, Romaine verte, blanche, grise et panachée, Chicorée fine de Meaux, Endive, Scarole, Radis, Oignon, Navet, Céleri, Betterave, Cresson » accompagnées de giroflée, oeillet, pavot, rose trémière, reine marguerite. Après l'hiver particulièrement rigoureux de 1879, le potager et le verger ont été entièrement replantés de fruitiers en 1881-1882. Plusieurs listes consignent les nombreuses variétés retenues et les diverses formes dans lesquelles ces fruitiers étaient destinés à être conduits. A ce titre, ces listes constituent d'intéressants document de référence des cultures fruitières à la fin du XIXe siècle. Au-dessus des couches du potager, on replante une allée de poiriers « quenouilles sur cognassier », des pommiers en contre-espaliers, des poiriers pour pyramides et espaliers, également greffés sur cognassiers. Dans le verger, on installe des pommiers hautes tiges - principalement des variétés de reinettes -, quelques pêchers et des mirabelles de Toussaint. Plus de cent variétés de pommiers et de poiriers sont encore mentionnées dans d'autres parties des jardins du Marquis de Croix. Cette richesse extraordinaire a malheureusement disparu au cours du XXe siècle. En 1994, le grand carré situé derrière l'orangerie (au nord) a été réaménagé en espace de culture réservé à la production de légumes oubliés destinés à être cuisinés sur place. Cet espace a ensuite été orienté vers des cultures mettant en pratique les bases de la culture biologique selon une vocation didactique.

L'eau : Le château est toujours cerné de belles douves élargies en façade principale où deux larges passerelles à tablier de bois sur structure métallique, légèrement courbes, relient la cour d'honneur à la grande composition paysagère faisant face au château. Adossée à l'aile de retour de droite, fontaine en pierre calcaire constituée d'un panneau ouvragé duquel sort un bec d'alimentation. L'eau s'écoule dans un long bassin dont les hautes parois, moulurées en partie supérieure, adoptent des profils galbés. Les douves sont alimentées par un bassin de maçonnerie rectangulaire, situé tout à côté dans le prolongement de la douve sud. Cet ancien vivier était pourvu, à son extrémité est, d'une vanne régulant le débit du ry de Franc-Warêt. En aval, dans les prairies basses du parc, une suite de trois longs étangs paysagers et un quatrième plus petit résultent d'aménagement du XIXe siècle. Ces étangs - grand et petit étangs du Moulin, grand et petit étangs du Pachis des Bœufs - ainsi que l'étang du château (douves) ont fait l'objet d'importants travaux entre novembre 1883 et décembre 1884. Les documents d'archives mentionnent des terrassement et des rectifications de chemins ainsi que l'enlèvement de bruyères; les travaux sont réalisés en ciment Portland à prise rapide, chaux hydraulique et fins graviers pour mortier de ciment (Archives de l'Etat à Arlon, Château de Franc-Warêt, n° 1694). Au début du XIXe siècle, ces étangs ainsi que les douves du château sont largement pourvus en poissons comme en témoigne une note du mois d'octobre 1807 mentionnant plusieurs milliers de carpes et sept à huit brochets, ces derniers étant remis dans le grand étang du Moulin. Ces étangs disparaissent aujourd'hui dans la végétation environnante. Dans les jardins réguliers, plusieurs bassins circulaires à margelle de pierre marquent les croisées des chemins : sous les frondaisons de l'allée de tilleul supérieure et devant l'orangerie où le bassin est agrémenté d'un jet central.

Éléments remarquables : Les jardins réguliers en terrasses sont compris à l'intérieur d'un mur d'enceinte. Occupant l'angle nord-est, pavillon carré en moellons de grès et pierre calcaire couvert d'une toiture d'ardoises à quatre pans, compris dans le mur d'enceinte en moellons rehaussés de briques. Un escalier donne accès au niveau principal du pavillon élevé sur cave. Au sud de celui-ci, marquant l'entrée du jardin latéral, paire de pyramidons en pierre posés sur des piliers carrés à bossage. Un second pavillon est construit sur l'angle opposé (nord-ouest). De plan polygonal, entièrement en briques sous une couverture d'ardoises, l'édicule - appelé pavillon perspectif au XVIIIe siècle - est ouvert en façade par une large baie à encadrement en calcaire mouluré. Ponctuant l'extrémité nord du grand axe du jardin régulier, sorte de haut portique constitué de deux paires de colonnes ioniques jumelées, respectivement posées sur un haut soubassement et couronnées d'une architrave, reliées par une grille basse en fer forgé. Deux courts piliers sommés de pommes de pin sont adossés au soubassement de cet édicule et flanquent une courte volée d'escaliers précédant la grille. Cette construction singulière, entièrement en pierre calcaire, interrompt le mur en hémicycle de la partie haute du jardin et annonce l'allée de tilleul située extra-muros, dont la plantation accélère l'effet de perspective vers le sommet du coteau. Dans les jardins, au nord de la cour, orangerie bâtie en 1810 sur les plans de l'architecte François-Joseph-Thomas Dukers (1765-1823). Long bâtiment en brique largement ouvert vers le sud de neuf baies rectangulaires, sous toiture plate inclinée.

État de conservation : La structure de l'ample composition régulière relevant des XVIIe et XVIIIe siècles demeure parfaitement en place, faisant apparaître les huit carrés primitifs auxquels sont venus s'ajouter, au milieu du XVIIIe siècle, deux longs jardins latéraux rectangulaires et un hémicycle en partie supérieure. Tant les pavillons que les ouvrages de soutènement des terrasses, le grand escalier axial et les murs d'enceinte sont remarquablement conservés. Seul le portique ponctuant la courbe de l'hémicycle n'a pas fait l'objet des mêmes soins. A partir de 1995, une suite de « jardins à thèmes » avait été implantée dans les espaces laissés libres au coeur de la structure régulière, sans toutefois modifier la trame des circulations anciennes. Depuis 2000, ces jardins d'exposition ont été supprimés de manière à retrouver l'organisation du jardin français du milieu du XVIIIe siècle. La grande composition paysagère mise en place dans les premières années du XIXe siècle, en regard de la façade sud du château, conserve son grand anneau de promenade accompagné de beaux bouquets d'arbres et de sujets isolés. Indépendamment de l'intérêt historique intrinsèque des jardins, il convient de reconnaître la qualité paysagère du site plus vaste dans lequel ils s'insèrent, valorisant l'approche du château depuis ses différents accès.

Maintenance : Les structures végétales du jardin en terrasses sont traitées avec soin. Si certaines haies semblent hors proportions par rapport à leurs gabarits originaux, elles avaient permis d'inclure avec une certaine discrétion les « jardins à thèmes ». Ces aménagements sont progressivement supprimés. La grande partie paysagère du parc ainsi que les abords directs du château et des dépendances font l'objet d'une gestion régulière et soignée permettant un accueil de qualité pour les visiteurs, les locataires et les participants aux différentes manifestations culturelles organisées dans le domaine tout au long de l'année.

Documents iconographiques

Escalier convexe contre-parti au pied des terrasses du jardin de Franc-Warêt. © N. de Harlez

© Société belge de Dendrologie

Cartographie

Carte chorographique des Pays-Bas autrichiens du Comte de Ferraris (1771-1777) : 135/3

Carte topographique 1.20.000e (Dépôt de la Guerre) : 47/4 (Champion) Impr. coul. 1890

Carte topographique 1.10.000e (Institut Géographique National) : 47/4

Orthophotoplan 1.10.000e (Service Public de Wallonie) : 47/4/2

Autre(s) source(s) cartographique(s) :
Figuratif des Principales Chemins et precentes qui aboutissent au village de Francwaret comme aussi des pachis, et plantes qui sont proches du chasteau qui appartient aussi bien que la seigneurie à Noble Seigneur de Groesbeeck « Plan ». Dessin sur papier colorié, premier tiers du XVIIIe siècle (Archives de l'Etat à Arlon, Inventaire des archives du château de Franc-Warêt).
Plan des travaux exécutés par J.B. Chermane, milieu du XVIIIe siècle (Archives de l'Etat à Arlon, Château de Franc-Warêt) dont :
Agrandissement des jardins. Dessin à l'encre sur papier, vers 1760.
Plan terrier du château et des jardins dans le premier tiers du XVIIIe siècle. Dessin à l'encre et lavis, anonyme, non daté.
Plan projeté des étangs d'après Mr. Varé, éch. d'1 cm pour 10 m. Dessin au crayon, anonyme, non daté [seconde moitié du XIXe siècle] (Archives de l'Etat à Arlon, Château de Franc-Warêt).
Plan des étangs à l'éch. de 1/1000. Dessin à l'encre noire sur papier avec cotes à l'encre rouges, anomyme, daté du 7 février 1885. Accompagné d'une note sur la superficie des étangs (Archives de l'Etat à Arlon, Château de Franc-Warêt).
Plans des jardins, XIXe siècle (Archives de l'Etat à Arlon, Château de Franc-Warêt).

Iconographie

Travaux de Dukers (pont, pilastres, escaliers), début du XIXe siècle (Archives de l'Etat à Arlon, Château de Franc-Warêt).
Château de Franc-Waret. Lithographie In : VASSE Abraham-Jacques, La province de Namur pittoresque ou vues des châteaux, des sites pittoresques, des ruines et des monuments de la province, dessinées d’après nature. Lithographiées par Lauters, Fourmois, Ghémar, Kindermans, Bruxelles-Paris, [1844].
Le château de Franc-Waret. Lithographie. In : DE DAMSEAUX Emile, La Belgique pittoresque. Les châteaux, Mons, 1872-1878, 4 vol., vol. 3.

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DE DAMSEAUX Emile, La Belgique pittoresque. Les châteaux, Mons, 1872-1878, 4 vol., vol. 3, n.p.

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JACQUET-LADRIER Françoise, « Un transport de plantes rares de Paris à Franc-Warêt », Le guetteur wallon, n° 2, 1993, p. 63.

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Le patrimoine monumental de la Belgique Wallonie, Liège, P. Mardaga, 1972 à 1997, vol. 5, t. 1, p. 246-249.

PETITJEAN O., « Le château et le domaine de Franc-Warêt », Nos châteaux historiques, t. 1, Couillet, éd. A. Joachim, 1934.

Recensement des arbres et haies remarquables de Wallonie, Ministère de la Région Wallonne.

Informations administratives

Mérite le classement pour : jardin régulier en terrasses, orangerie (1810), murs d'enceinte, deux pavillons d'angle et portique

Publié : oui

Superficie : 6,5 hectares (jardin et parc)

Informations complémentaires

Auteur du formulaire : Serge Delsemme / Nathalie de Harlez de Deulin

Date de création de la notice : 2000-04-20

Caractéristiques du parc/jardin

Statut du jardin : privé

Accueil du public : ouvert au public

Type de jardin : À la française