Éléments architecturaux : La propriété est entièrement enclose d'un haut mur en brique tandis qu'à l'avant du château, un muret de pierre reçoit une grille à barreaux sagittés en fer, rythmée de colonnettes en fonte. Deux piliers carrés en pierre, dont l'un est encore surmonté d'une urne, campent les vantaux de cette grille ouvrant sur une petite cour. Dans l'angle sud-ouest, le mur de clôture décrit un arrondi dans lequel est ménagée une entrée secondaire. Au nord-ouest du potager, petit pavillon en briques abritant sans doute autrefois un pigeonnier et un poulailler : au centre d'un petit édifice de plan rectangulaire, tour octogonale surmontée d'une toiture semi-pyramidale. Au nord-est du potager, ancienne glacière sous tertre avec puisard central. Face au château, remise à voitures et communs en briques, coiffés de toitures à la Mansart dont les façades sont décorées de frises en briques jaunes. Bordant cet édifice vers le nord-est, chenil entouré d'une grille en fer.

Éléments végétaux : Au sud-est du château, deux magnolias (Magnolia x soulangiana). A l'est du château, deux tilleuls de Hollande (Tilia platyphyllos) et un massif de hêtre vert (Fagus sylvatica). Au nord-est, en fond de propriété, massif arboré comprenant des hêtres verts (Fagus sylvatica), des érables sycomores (Acer pseudoplatanus) et un marronnier (Aesculus hippocastanum). Dans le potager, nombreuses portions de haie de buis (Buxus sempervirens) et fruitiers palissés en espaliers. Le long du chemin de ceinture, quelques segments de haie en buis (Buxus sempervirens) et en houx (Ilex aquifolium).

Potager : Situé à l'angle est de la propriété, petit potager encore partiellement exploité. Entièrement clos à ses origines, les murs est subsistent encore dans leur entièreté, tandis que vers l'ouest ne sont conservés que les fondations et quelques portions de murs. Quelques couches réservées aux petits fruitiers et aux fleurs à couper précèdent un jardin traversé de chemins en croix, occupé en son centre par un petit bassin en pierre souligné par quelques fruitiers conduits en contre-espaliers. De nombreuses portions de haie de buis bordent encore les différentes parcelles de culture. Adossée au mur sud-est, une serre partiellement conservée et sa dépendance abritant jadis la chaufferie. En vis-à-vis et s'appuyant sur une portion de mur au nord-ouest, petite serre métallique sur fondation en briques, jadis également dotée d'un système de chauffage. Attenante au potager (mais actuellement hors propriété), petite construction en briques anciennement destinée au jardinier. Un verger abritant encore quelques pieds de fruitiers prolonge le potager au nord-ouest. Une troisième serre est adossée à l'angle de l'enceinte. Cette serre métallique, dont la porte est surmontée des initiales « F.D. », abrite encore quelques pieds de vignes.

État de conservation : L'ancienne marbrerie devient, dans le courant du XIXe siècle, la demeure du directeur du charbonnage de Bonne-Espérance. La plupart des aménagements relèvent de cette époque. Les nombreuses serres côtoyant le potager sont conservées et devraient prochainement être restaurées. Dans l'absence de plan d'eau, on peut penser que la glacière était approvisionnée par la glace récoltée sur la Sambre bordant la propriété au nord-est Proche de la glacière s'élevait, au sommet d'un petit tertre, un belvédère dont ne subsistent que quelques éléments de fondation. Depuis cet endroit s'offrait autrefois une vue sur la vallée de la Sambre. Bien que disparaissant progressivement sous le taillis, les nombreux sentiers de promenade qui sillonnaient la propriété demeurent visibles actuellement. Depuis la maison, la longue percée qui s'ouvrait sur la Sambre se referme progressivement, suite au développement des franges végétales. Les tempêtes des années 1990 ont provoqué la perte de quelques arbres.

Maintenance : Depuis une dizaine d'années, la propriété retrouve peu à peu son caractère d'antan. Plusieurs projets de restauration portant sur les éléments décoratifs du parc sont à l'étude. Le dégagement des sentiers de promenade et des sous-bois, de même que la restauration de la percée plongeant sur la vallée de la Sambre, permettraient de retrouver une meilleure compréhension des intentions du paysagiste dont le nom est resté inconnu.