Éléments architecturaux : Précédant l'entrée du château au nord-ouest et entourée de l'enceinte de l'ancien cimetière, chapelle en calcaire dédiée à saint Hubert, édifiée à partir de 1772 comme l'atteste l'inscription « Anno 1772 » sur la clé du porche. Bâtiment en calcaire composé d'une nef de deux travées, d'un choeur fermé par une abside et d'une tour opposée coiffée d'une flèche d'ardoise octogonale sur corniche en cavet. Intérieur orné de stucs de style Louis XV dont les polychromies ont été restituées à la fin des années 1980.

Éléments végétaux : Sur les prairies relevées précédant les bois au sud du château, nombreux groupes plantés parmi lesquels des érables argentés (Acer saccharinum), des tilleuls (Tilia x europaea), des marronniers d'Inde (Aesculus hippocastanum), deux chênes sessiles (Quercus petraea), trois hêtres pourpres (Fagus sylvatica 'Atropurpurea'), des hêtres à feuilles laciniées (Fagus sylvatica 'Heterophylla') et un hêtre à feuilles marginées (Fagus sylvatica 'Luteomarginata'). A l'extrémité nord-est de cet ensemble, un frêne monophylle (Fraxinus excelsior 'Monophylla') et, à proximité, un marronnier à fleurs jaunes (Aesculus octandia). Près de l'entrée du potager, très vieille aubépine (Crataegus monogyna). Au pied des petites terrasses latérales, dix sujets serrés de hêtre pourpre (Fagus sylvatica 'Atropurpurea') formant un important dôme de feuillage. Dans l'axe de la cour intérieure du château et fermant cet espace au nord, haie de charme (Carpinus betulus) plantée sur un ancien mur de soutènement et dont la taille à redents épouse le plan chantourné. En regard de la façade sud du château, dispositif en hémicycle incluant de nombreux topiaires de buis (Buxus sempervirens) et d'if (Taxus baccata) taillés en diverses formes, des plus simples aux plus élaborées. Décorant une des plus petites terrasses latérales, haies basses de buis (Buxus sempervirens) formant des rectangles. Rythmant la terrasse supérieure, huit topiaires de buis (Buxus sempervirens) en cône évasé. Dans les grandes prairies basses, plantations récentes de jeunes arbres sélectionnés pour la qualité de leur coloration automnale parmi lesquels de l'érable rouge (Acer rubrum), du nyssa (Nyssa sylvatica) et du zelkova (Zelkova serrata). En bordure de la chapelle, côté parc, plantations naturelles de frêne (Fraxinus excelsior) et de robinier (Robinia pseudoacacia).

Potager : A proximité de la façade sud du château, petite surface de culture (récente) abritée derrière un écran végétal.

L'eau : En limite nord de la propriété s'écoule la Vyle.

État de conservation : Un premier tracé paysager est mis en place au début du XIXe siècle, comme l'atteste la lithographie publiée par Vasse en 1844. A cette époque, un alignement de peuplier annonce l'entrée du parc tandis que des corbeilles plantées décorent les gazons en façade nord précédant la cour d'honneur fermée par une grille. Le grand parc paysager est aménagé après 1850. Il conserve la majorité de ses vieux arbres de collection ainsi que le périmètre de la propriété incluant d'importants boisements forestiers au sud. Les différents aménagements réguliers, agrémentant les abords directs du château sur trois côtés, relèvent d'une conception du début du XXe siècle. Les différents espaces apparaissent aujourd'hui privés d'une partie importante de leur décor comprenant haies taillées, plates-bandes fleuries et petites circulations. Dans le parc à gibier, plusieurs arbres subissent des préjudices liés aux passages répétés des cervidés.

Maintenance : Une grande partie de la composition paysagère est occupée par un parc à cervidés. Le reste du parc est traité en prairies de fauche. Dans les petits jardins réguliers, les haies et les nombreux topiaires font l'objet d'une taille annuelle. La petite terrasse rectangulaire comprise entre le beaux groupe de hêtre pourpre et la cour d'honneur est laissée à l'état de semi-abandon, servant ponctuellement d'espace de multiplication.