Identification et description | |
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Nom du jardin | Jardin Privé à Namur |
Date de création | vers 1910 |
Province | Namur |
Arrondissement | Namur |
Commune | Namur |
Auteur/ Créateur | non identifié |
Coordonnées | Avenue de la Vecquée, 235000, Namur |
Localisation | Latitude : 50.4446294 |
Longitude : 4.844385699999975 |
Depuis la conciergerie en bord de route, un chemin bordé de massifs de rhododendron traverse une large zone boisée et conduit jusqu'à la demeure. Etablie au début du XXe siècle au sommet du bois de la Basse Marlagne, la propriété offrait autrefois à l'ouest un large panorama plongeant sur les méandres de la vallée Mosane. La demeure, érigée dans les années 1910 dans un style néoclassique, est agrémentée d'un jardin contemporain dessiné par un paysagiste dont le nom ne nous est malheureusement pas parvenu. Depuis la cour d'honneur (à l'est) s'étage un jardin régulier distribué sur trois terrasses. Des parterres de rosiers occupent les deux terrasses inférieures tandis que la terrasse supérieure, beaucoup plus longue, s'étire jusqu'à la lisière des bois. Un petit aménagement régulier constitué de haies de buis plantées sur un plan en croix précède une pelouse rectangulaire bordée d'un petit sentier. Le périmètre de cette pelouse est rythmé par une suite d'arceaux métalliques où s'accrochent encore quelques vieux rosiers grimpants. L'ensemble est encadré de plantations de grands chênes pédonculés.
Éléments architecturaux : Des murs de soutènement en moellons de pierre de Meuse portent les deux terrasses s'étageant à l'ouest. Face à la demeure, trois volées de marches dans le même matériau relient les différents niveaux. Un muret en moellons calcaires sépare le jardin d'agrément de l'ancien verger-potager situé au sud de l'ancienne maison du jardinier en briques, récemment transformée. L'entrée de la propriété (à l'ouest) est annoncée par une petite conciergerie de style néoclassique, contemporaine de la demeure. Bordant le chemin d'accès, villa des années 1970.
Éléments végétaux : Accompagnant le chemin d'accès, alignements et massifs de rhododendron (Rhododendron ponticum). Sur les deux premières terrasses, parterres de rosier (Rosa polyantha); sur la troisième, haie de buis (Buxus sempervirens) et un pin noir d'Autriche (Pinus nigra 'Austriaca'). Bordant les terrasses de part et d'autre, alignement de chêne pédonculé (Quercus robur). Soulignant le pied du château, haie basse de buis (Buxus sempervirens). A l'est du château, massif de pin noir d'Autriche (Pinus nigra 'Austriaca').
Potager : Au sud de la maison du jardinier, petit potager-verger à l'abandon, encore marqué d'anciens fruitiers palissés redevenus hautes tiges. Longeant le chemin d'accès à cette dépendance, alignement de pommier (Malus sp) conduits en contre-espaliers en palmette verrière.
État de conservation : Conçu par un homme de métier au début du XXe siècle, le tracé du jardin en terrasses est encore nettement visible à ce jour et ne semble pas avoir subi de profondes modifications. Le verger-potager qui s'étendait autrefois en contrebas de l'habitation est à l'abandon; seuls quelques vieux fruitiers témoignent encore de l'activité jadis affectée à cette zone. Depuis les années 1970, une villa accompagnée d'un aménagement contemporain bordent le chemin d'accès à la propriété. L'important réseau de petits sentiers de promenade tracé dans les bois reste encore partiellement praticable et visible malgré un manque complet d'entretien. La longue perspective plongeant sur la vallée de la Meuse qui constituait l'attrait majeur de la partie arrière de la propriété est progressivement condamnée par le développement des grands arbres.
Maintenance : L'entretien de la partie ancienne de la propriété se limite à la cour d'honneur. Les parterres de rosier ainsi que les haies bordant les terrasses successives reçoivent un entretien minimum. Il conviendrait de restaurer rapidement les murs de soutènement et les escaliers sous peine de voir disparaître définitivement cette composition intéressante du début du XXe siècle. Le parterre enherbé est fauché irrégulièrement. Les cheminements dans les bois s'effacent progressivement sous le développement du taillis et des broussailles.
Carte chorographique des Pays-Bas autrichiens du Comte de Ferraris (1771-1777) : 116/4
Carte topographique 1.20.000e (Dépôt de la Guerre) : 47/7 (Malonne) Impr. coul. 1935
Carte topographique 1.10.000e (Institut Géographique National) : 47/7
Orthophotoplan 1.10.000e (Service Public de Wallonie) : 47/7/2
DE GROOTE Christine, Le guide des jardins de Belgique, Bruxelles, éd Racine, 1995, p. 190.
Publié : oui
Superficie : 15 hectares dont 14 de bois
Auteur du formulaire : Didier Hoyos / Odile Moreau
Date de création de la notice : 2000-08-29
Accueil du public : fermé au public
Type de jardin : À la française