Éléments architecturaux : Un porche-colombier en briques et pierre bleue, daté 1845 à la clé de son portail cintré, ouvre sur l'avant-cour abritant remise à voitures et dépendances. Autrefois, une annexe fermait cet espace au sud-ouest. Un mur d'enceinte en briques délimite la propriété d'ouest en est. Au-delà de l'avant-cour, à proximité du château (au nord-est) s'élève la chapelle castrale qui témoigne encore, comme le donjon occupant l'angle sud du château, de l'occupation du site par une dépendance de l'abbaye de Gembloux dès le Moyen-Age. Dédiée aux saints Pierre et Paul, cette chapelle en moellons de grès sous bâtière d'ardoises associe une mononef barlongue à un chevet plat, l'ensemble remontant probablement au XIIIe siècle et contemporain du donjon. A proximité de la chapelle, glacière en sous-sol accessible par un escalier droit à deux volées.

Éléments végétaux : Proche de la terrasse arrière (à l'est), trois tilleuls de Hollande (Tilia platyphylos). Le long du chemin de ceinture, au lieu-dit « rotonde de la méditation », plantation de neuf tilleuls (Tilia vulgaris); continuant la promenade, un tilleul de Hollande (Tilia platyphyllos), un chêne sessile (Quercus petraea). Proche du plan d'eau, deux tilleuls (Tilia europaea), deux hêtres (Fagus sylvatica). Longeant la propriété au sud, longue charmille (Carpinus betulus) d'environ deux cents mètres, redevenue sauvage. Perpendiculairement à celle-ci, une allée de hêtre pourpre (Fagus sylvatica 'Atropurpurea') conduit au château. Isolé dans l'avant-cour au nord-ouest, un cyprès de Lawson (Chamaecyparis lawsoniana).

Potager : A proximité du portail d'entrée, adossé au mur d'enceinte ouest, vestige d'une ancienne serre dont il ne reste que le soubassement en briques. Plus à l'ouest, côtoyant un lotissement récent, vaste verger abritant encore de nombreuses variétés anciennes de fruitiers.

L'eau : Situé à l'ouest de la propriété, plan d'eau dissimulé sous un épais couvert végétal. En voie d'assèchement, il est ceinturé d'une margelle en pierre et agrémenté d'un îlot ainsi que d'un embarcadère en bois. Au-delà, vers le sud, petit plan d'eau asséché qui alimentait autrefois la première surface d'eau par un ru sinueux.

État de conservation : Depuis sa création au XIXe siècle, le parc a subi peu de modifications. Toutefois, le morcellement de la propriété à la fin des années 1980 a amputé celle-ci de son verger dont la surface a été lotie. Les chemins de promenade sont encore partiellement praticables. La charmille redevenue sauvage, l'allée de hêtre pourpre et l'ensemble des hautes tiges composant la trame du parc paysager sont dans un bon état sanitaire et n'ont pas trop souffert des dégâts des tempêtes des années 1990. Toutefois, les plans d'eau disparaissent progressivement sous la végétation. Une longue annexe, clôturant l'avant-cour au sud-ouest, a été démolie à la fin des années 1980. La verrière qui surmontait la courte terrasse précédant l'entrée secondaire, a entièrement disparu. Des aménagements récents agrémentent l'avant-cour ainsi que l'ancienne cour d'honneur du château.

Maintenance : Après d'importants travaux de restauration, le château et son parc laissés à l'abandon pendant plusieurs années, retrouvent peu à peu leur caractère. Cependant, des travaux de débroussaillage des sous-bois permettraient de recouvrer les longues perspectives qui s'offraient autrefois depuis le château. Un simple dégagement des abords du plan d'eau au sud-est ainsi que son curage mettraient à nouveau en valeur cette partie du parc.