Identification et description | |
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Nom du jardin | Jardins du Château de Freyr |
Date de création | début du XVIIIe siècle; 1760-1766; 1775 (pavillon Frédéric Saal) |
Province | Namur |
Arrondissement | Dinant |
Commune | Hastière |
Auteur/ Créateur | Guillaume de Beaufort-Spontin (1760-1766) |
Auteur/ Créateur | Philippe de Beaufort-Spontin (fin du XVIIIe siècle) |
Auteur/ Créateur | P.-J. Galimard, architecte français à Paris |
Localisation | Latitude : 50.2249662 |
Longitude : 4.887650300000018 |
Le château et les jardins de Freÿr s'inscrivent au coeur d'un site naturel remarquable formé du versant boisé de la vallée mosane en rive gauche et de la crête des rochers de Freÿr sur le versant opposé. L'histoire de Freÿr se mêle un temps avec la mythologie : Freya, déesse de la beauté (équivalent scandinave de Vénus), séduite par l'endroit, y aurait élu domicile un temps, prêtant son nom au site. Plus prosaïquement, place forte dépendant du comté de Namur, ce fief aux mains des Blize depuis 1289 est donné en 1345 à Jean de Rochefort-Orjo, noble dinantais. Vers 1423, le bien passe par mariage aux Beaufort-Spontin. En 1554, lors de la guerre opposant Henri II et Charles-Quint, le château-fort est détruit et dès 1571 débute la construction d'un nouveau château qui s'achèvera au début du XVIIe siècle. L'ensemble décrit un vaste quadrilatère en brique et calcaire flanqué de quatre tours cylindriques, de style traditionnel mais emprunt d'éléments Renaissants tels les cordons saillants soulignant les différents registres.En 1637, Hubert Beaufort-Berlaymont accole sur la façade de l'aile nord, côté cour, un vaste pavillon d'entrée d'esprit baroque. Des jardins Renaissances agrémentent les façades nord et sud du château. Ceux-ci sont illustrés par Remacle Leloup vers 1738 mais la description qui accompagne la gravure ne donne malheureusement que peu d'informations précises. Saumery nous dit simplement que : « Les quatres façades des Bâtiments en dehors sont belles et étenduës, dont deux ont cent soixante-quinze piés de longueur et les deux autre cent. Les unes ont la vûë sur la Rivière, et les autres sur un beau Jardin, long de quatre cent cinquante piés, et sur un vaste Parterre qui renferme dans son enceinte cinq cens piés, et de longueur, et cent soixante-quinze de large. On trouve au bout de ce parterre, une porte, qui a l'issuë dans la Campagne, placée entre deux Pavillons couverts en mansarde, qui servent de serre en hiver, pour y conserver une très belle Orangerie (...) ». D'après la gravure, des parterres en broderies relevés de topiaires occupent les jardins divisés par une allée de front et des allées de traverse. La croisée est marquée par un bassin circulaire animé d'un jet d'eau. L'ensemble, ceinturé de murs, est déjà fermé au nord par deux pavillons-orangeries. Des fruitiers en espalier s'appuyent sur le mur ouest précédant un vaste verger couvrant le coteau occidental. Dès 1738, suite au décès prématuré de Charles-Albert de Beaufort-Spontin et de son épouse Marie de Glymes, leurs frères Guillaume et Philippe, tuteurs des jeunes enfants, s'attèlent successivement à la transformation du château et des jardins. La suppression de l'aile sud (1769) permet d'ouvrir le quadrilatère sur les jardins et de réaliser une très belle cour pavée en étoile bordée de grilles de style Louis XIV. Diverses modifications sont apportées aux ouvertures et à l'aménagement intérieur du château (1768-1785) dand le style classique. Dès 1759, Guillaume de Beaufort-Spontin, chanoine de la prévôté de Namur transforme les jardins Renaissance, valorisant l'axe principal parallèle à la Meuse. Cette terrasse est désormais scindée en trois séquences : près du château, quatre bassins de fontaine disposés par deux en enfilade sont sertis de parterres de gazon découpé; au centre, les volumes géométriques de quatre petits quinconces de tilleuls palissés encadrent un bassin circulaire; en fin de perspective, deux longs bassins cernés de gazon forment miroirs d'eau aux deux pavillons-orangeries déjà décrits par Saumery vers 1740. Contrairement au XVIIIe siècle où les orangers en caisse étaient disposés en parterre devant les pavillons, ils sont aujourd'hui alignés en bordure des sentiers longeant les bassins, entre le 15 mai et le 15 octobre. Après la mort de son frère en 1766, Philppe de Beaufort-Spontin supprime le verger en pente surplombant ce jardin pour y créer une suite de chambres de verdure disposées sur deux niveaux de part et d'autre d'un nouvel axe perpendiculaire au premier jardin. Des statutes en terre cuite double face sont placées sur le mur de soutènement. Sur l'axe, le muret est interrompu par deux belles volées d'escalier contournant une fontaine adossée et ouvrant la voie à une allée verte dont la partie centrale s'élargit autour d'un bassin ovale. Depuis 1775, un élégant pavillon dit Frédéric Saal termine cette perspective des jardins offrant une vue dominante sur l'ensemble de la composition qu'aucune limite visuelle ne semble, depuis ce point de vue, isoler du fleuve s'écoulant au pied des jardins à l amanière d'un long et large canal. Au pied du pavillon, le passage de la voie ferrée tracée en 1862 a imposé la mise en place d'une passerelle de béton et le réaménagement des abords directs jadis traités en escalier de verdure. Le chemin de fer a de surcroît réduit la superficie de l'ancien potager progressivement abandonné. A la même époque, le jardin sud fait l'objet de quelques replantations et de nouveaux sentiers de promenade y sont tracés. Ces apports seront supprimés par Françis Bonaert dans les années 1968-1970 pour finalement ne maintenir que le bassin et quatre rectangles de gazon. Remarquablement conservés malgré la césure provoquée par le chemin de fer en 1862 et l'introduction progressive d'une certaine simplification pour des raisons d'entretien, les jardins de Freÿr constituent un témoignage exceptionnel de l'art des jardins du XVIIIe siècle dans les Pays-Bas méridionnaux où ils demeurent sans équivalent de style. La rigueur et l'unité de leur composition, le caractère des architectures qui les accompagnent – dont les styles distincts ne sont toutefois jamais perceptibles en même temps – et la présence d'une exceptionnelle collection de plantes d'orangerie, enfin la qualité du site naturel qui leur forme écrin justifient pleinement la reconnaissance du caractère exceptionnel de l'ensemble formé par le château, les jardins et les terrains environnants.
Éléments architecturaux : A la pointe sud de la propriété subsistent les vestiges d'un mur élevé en 1828 contre les fortes crues de la Meuse. A cet endroit, deux piliers de pierre marquent le début de la longue allée d'accès. Une deuxième paire de piliers marque l'entrée du jardin sud où subsiste un grand bassin octogonal. Depuis 1880, l'accès s'effectue en bordure de Meuse, entre deux pavillons octogonaux en brique et calcaire sous une toiture campaniforme dont quatre pans sont percés de baies à linteau cintré à clé. Les édicules reposent sur une base circulaire en moellons légèrement talutée. A l'ouest du château s'étagent la ferme du XVIIe siècle et une vaste grange en moellons règlés, datée à la porte cochère 1777. L'allée charretière conduit à une glacière. Contre le pignon nord de la grange s'adosse un fruitier bas de deux niveaux engagé dans la pente du terrain. L'ensemble des jardins est délimité et soutenu par d'importants murs en moellons de calcaire. En bordure de la route, l'enceinte est interrompue à hauteur de l'axe transversal des jardins par une grille ouvragée ouvrant la vue sur la Meuse.Un mur de soutènement en moellons de calcaire sépare les deux niveaux des jardins. Un double escalier central accompagné d'un buffet d'eau et deux volées latérales rejoint le haut des jardins. L'escalier central est flanqué et surmonté de deux piliers en pierre sommés d'urnes. Le grand axe nord-sud des jardins s'achève sur deux pavillons à usage d'orangeries qui comptent parmi les plus anciennes des anciens Pays-Bas méridionaux. Les deux pavillons sont en brique et pierre calcaire, coiffés de hautes toitures d'ardoises à la Mansart. Ils s'ouvrent sur les jardins par deux fenêtres et une porte à linteau cintré. Entre l'orangerie côté Meuse et le mur de soutènement des jardins s'élève un élégant petit pavillon - dit « de Spontin » - daté 1760. De plan hexagonal, en brique et pierre calcaire, il est couvert d'une toiture d'ardoises à pans galbés. Sa façade encadrée de pilastres panneautés est sommée d'un haut fronton courbe en brique bordé de pierre moulurée.
Éléments végétaux : Deux allées prolongent le grand axe des jardins parallèle à la Meuse : au sud, une allée de hêtre vert (Fagus sylvatica) rejoint l'entrée ancienne de la propriété encore marquée de piliers en pierre; au nord, une allée de hêtre mène vers la source de la Rochette. La séquence centrale de la terrasse inférieure est constituée de quatre quinconces de tilleul commun (Tilia vulgaris) dont les couronnes sont palissées. Le matériau dominant des jardins est le charme (Carpinus betulus) traité en palissade dont les hautes structures définissent les limites de huit chambres de verdure (labyrinthes) tailllées dans le respect de leurs mesures anciennes soit sur une hauteur de 12 pieds (3,50 m). Des haies également en charme, maintenues à une hauteur de 6 pieds (1,75 m), individualisent les espaces intérieurs de ces chambres à la manière de labyrinthes. Un remarquable berceau composé de charme et de tilleul, aujourd'hui sénescent, occupe la limite ouest des jardins supérieurs longeant l'aile nord de la ferme.
Potager : Dans le prolongement de la façade sud de la ferme s'étirait un potager divisé en carrés de culture et, au-delà, un verger. L'ensemble a été transformé en frênaie de rapport dans les années 1970. En 2015, les frênes ont été abattus et une prairie fleurie a été installée dans l'attente d'un projet de restauration de la zone sud des jardins, la plus dagradée.
L'eau : L'eau est un élément prépondérant des jardins qui comptent neuf bassins faisant échos à la Meuse. Ces bassins sont alimentés par la source de « La Rochette » abritée dans la grotte des Moines situées en amont dans les bois de Freÿr. Depuis la source, des aqueducs souterrains alimentent l'ensemble des bassins des jardins. Le jardin inférieur axé sur la façade nord du château est divisé en trois espaces successifs rythmés de bassins : devant la façade, quatre bassins réguliers - qualifiés de « lilliputiens » par Victor Hugo - sont respectivement animés d'un jet d'eau vertical. Le centre du jardin est marqué par un bassin de fontaine circulaire en pierre. Enfin, deux longs bassins rectangulaires aux angles adoucis occupent l'extrémité nord devant les pavillons. Soulignant l'axe transversal des jardins (est/ouest), un buffet d'eau à deux étages est ménagé au pied de l'escalier double menant au jardin supérieur. A mi pente, un grand bassin de fontaine de forme ovale marque le croisement des axes principaux du jardin supérieur. Longeant le mur de soutènement extérieur, un large fossé creusé en 1970 récolte le trop-plein de l'ensemble des bassins. Un dernier bassin octogonal (non alimenté) subsiste dans la zone sud, dernier vestige d'un jardin régulier attesté au début du XVIIIe siècle.
Éléments remarquables : Les deux pavillons nord abritent durant l'hiver une exceptionnelle collection d'orangers (Citrus sp.) en caisse. Parmi les trente-trois spécimens classés, quelques-uns pourraient atteindre plus de 250 ans. A partir du 15 mai, les caisses sont disposées devant les pavillons, alignées en bordure des deux longs bassins nord. Dominant l'axe transversal des jardins, le pavillon dit « Frédéric Saal » daté 1774-1775, est un édifice d'un seul niveau d'inspiration classique mais coiffé d'un dôme sommé d'une sphère abritant une haute salle centrale. De part et d'autre, les pièces latérales sont respectivement dédiées à la divinité « Freya » (à droite) et à la philosophie (à gauche) avec la figuration des quatre continents et la représentation en médaillon de Frederic Salle. L'ensemble stuqué, récemment remis en couleurs, constitue un intéressant décor baroque réalisé par l'italien Charles Moretti dont la signature figure dans un des médaillons de la grande salle représentant des putti ivres. Depuis 1860, le pavillon est accessible par une passerelle à tablier droit en béton et rambarde métallique enjambant la tranchée de la voie ferrée.
État de conservation : Des premiers jardins formels attestés par un dessin et une gravure d'après Remacle Leloup et par les descriptions de Saumery au début XVIIIe siècle, seuls subsistent le bassin central circulaire et les murs de soutènement délimitant le périmètre du parterre inférieur nord (en bord de Meuse) ainsi que les deux beaux pavillons abritant une exceptionnelle collection d'orangers en caisse. A l'époque, existait également un jardin au sud du château. En 1762, l'aile sud du château est supprimée au profit d'une cour d'honneur pavée fermée par une belle grille en fer forgé Louis XV. A la même époque, Guillaume et Philippe de Beaufort-Spontin divisent le parterre inférieur en trois dans sa longueur et l'agrémentent de six nouveaux bassins répartis de part et d'autre du bassin central initial. Dans la foulée, ils suppriment le verger occupant le versant pour y créer un jardin français surmonté d'un élégant pavillon dénommé « Frédéric Saal » (1775) accessible par un escalier de verdure. En 1862, lorsque le chemin de fer traverse la propriéte en limite ouest, une partie des vergers et du potager compris au sud sont supprimés. La ligne saigne la propriété isolant désormais les jardins du pavillon « Frédéric Saal », impliquant la suppression de son escalier de verdure et l'aménagement d'un nouvel accès par une passerelle de béton. Vers 1850, le comte de Laubespin obtient la privatisation de la servitude qui passait devant la cour d'honneur du château, reliant l'ancien chemin de halage au hameau de Freÿr ; en échange, il fait construire la route passant derrière les orangeries et élever un mur à front de voirie. En 1880, est aménagée l'entrée monumentale côté Meuse, encadrée par deux pavillons inspirés du petit pavillon original dit de Spontin jouxtant l'orangerie côté Meuse. Dans les années 1950, les jardins sont ouverts au publics et le site est classé en 1956. A partir de 1968, les jardins sont simplifiés par Francis Bonaert qui fait abattre l'entièreté des plantations de tilleuls du jardin sud ne conservant que des parterres de gazon autour du bassin octogonal. Dans le grand parterre, les massifs fleuris sont supprimés et les hautes charmilles des chambres de verdure sont rabaissées sur base des proportions anciennes soit 6 pieds à l'extérieur et 3 pieds à l'intérieur ; une douve est creusée entre le bas du jardin et la route nationale. En 1988, Francis Bonaert fait planter une nouvelle allée de hêtres (dénommée drève Gilda en hommage à son épouse décédée) à l'entrée sud du domaine. La disparition du jardin sud, l'occupation de l'ancienne terrasse potagère par une frénaie et l'aménagement d'une vaste esplanade gravillonnée devant le château déforcent considérablement la cohérence de l'ensemble historique dont les grands axes ne sont plus perceptibles. En 1993, le site est néanmoins inscrit sur la liste du Patrimoine exceptionnel de Wallonie et, le 17 avril 1997, les jardins et la collection d'orangers sont classés comme monument. Depuis, aucun changement significatif n'a été opéré dans le domaine classé. l
Maintenance : Depuis de nombreuses années, afin de faire face aux très lourdes charges, certains choix - heureusement réversibles - se sont imposés. Ainsi, l'association familiale asbl domaine de Freÿr a progressivement supprimé ou simplifié certains éléments de manière à concentrer ses efforts sur la sauvegarde des éléments structurants et au renouvellement des éléments végétaux constituant l'héritage historique des jardins : les charmilles des chambres de verdure et les tilleuls palissés du quinconce. Malgré la lourde tâche, toutes les attentions sont portées à la conservation de la collection des orangers en caisse et au renouvellement régulier de leurs caisses. Depuis 2015, la collection fait l'objet d'un inventaire détaillé et d'un programme de gestion spécifique.
Restauration : Depuis 2010, la Fondation Roi Baudouin (Fonds Laubespin-Lagarde) a commandé plusieurs études scientifiques destinées à évaluer l’état général des jardins et envisager la meilleure manière d’en assurer la conservation et la restauration dans les années à venir, en concertation avec l’association familiale domaine de Freÿr. Ces études comprennent notamment un levé topographique complet du domaine (3D Topo), une étude historique et documentaire (Nathalie de Harlez), une étude paysagère (Denis Mirallié et Marie-Pierre Gosset), une analyse phytosanitaire des orangers en caisses et des tilleuls palissés (Emmanuel d’Hennezel et Bruno Campanella), un état du réseau hydraulique depuis la source jusqu’aux bassins des jardins (Marc Noël et Colette Dassargues) ainsi qu’un rapport archéologique (Cécile Travers) établi suite à une série de sondages réalisés dans les jardins en avril 2014.
Projet en cours : Sur base des différentes études préalables précitées, la Fondation Roi Baudouin a confié à Denis Mirallié l’établissement d’un schéma directeur dont l’objectif est de proposer un phasage des travaux d’entretien et de restauration en vue d’une revalorisation globale à long terme du domaine de Freÿr. En 2019, le grand parterre des orangers occupant la terrasse en bord de Meuse a été redessiné dans le respect du tracé et des limites historiques de ses différentes composantes (parterres et plates-bandes de gazon, chemins gravillonnés, bassin central et quinconce de tilleuls) et les travaux d'entretien ont été optimalisés. Dans les années à venir, le shéma directeur prévoit le renouvellement complet de l'allée nord (actuellement en hêtres verts), la restauration du jardin supérieur et ses bosquets en labyrinthes, et la réaffectation des anciens jardins sud.
Les arbustes en caisse alignés le long des bassins et les deux pavillons orangeries à l'extrémité nord des jardins © Nathalie de Harlez (15 juin 2010)
Les jardins bordés par la Meuse. Entre les deux, la douve creusée en 1970 pour atténuer les effets des inondations fréquentes et faciliter l'évacuation des trop-pleins des bassins © Nathalie de Harlez (21 mars 2011)
© Freÿr, aérienne depuis l'ouest. Cliché G. Focant © Service Public de Wallonie (SWP)
Vue des jardins de Freÿr. Gravure d'après R. Leloup dans de SAUMERY P.L., Les délices du païs de Lièée, 2, 1740, p.274 © Inventaire des parcs et jardins historiques de Wallonie
Vue aérienne depuis l'est. Cliché G. Focant © Service Public de Wallonie (SWP)
Les bassins du parterre inférieur en bordure desquels sont alignés les orangers en caisses. Alors qu'au XVIIIe siècle les orangers en caisse étaient disposés en parterre devant les pavillons, ils sont aujourd'hui alignés en bordure des sentiers longeant les bassins, chaque année entre le 15 mai et le 15 octobre. © Inventaire des parcs et jardins historiques de Wallonie
Perspective ascendante vers le pavillon de Frédéric Saal depuis le bassin central du parterre inférieur. Cliché G. Focant © Service Public de Wallonie (SWP)
Axe de vue depuis le Frédéric Saal vers la vallée de la Meuse et son versant boisé. Aux deux niveaux des jardins, deux grands bassins axiaux occupent les espaces ménagés entre les chambres de verdure. © Inventaire des parcs et jardins historiques de Wallonie
Les jardins depuis le sommet des rochers à l'est. Cliché G. Focant © Service Public de Wallonie (SWP)
Le parterre inférieur durant la seconde Guerre. On peut voir les orangers en caisse alignés le long des bassins, les buste bifronts sur le mur de soutènement du jardin supérieur et les deux pavillons faisant office d'orangeries © IRPA, Bruxelles [1944]
Carte chorographique des Pays-Bas autrichiens du Comte de Ferraris (1771-1777) : 118/2
Carte topographique 1.20.000e (Dépôt de la Guerre) : 53/8 (Dinant) Impr. N/B 1899
Carte topographique 1.10.000e (Institut Géographique National) : 53/8
Orthophotoplan 1.10.000e (Service Public de Wallonie) : 53/8/3
Autre(s) source(s) cartographique(s) :
Freyr, les jardins. Etat en 1948. Plan masse d'après l'Ecole Saint-Luc de Bruxelles.
Autre(s) source(s) iconographique(s) :
Vue du château de Freyr au bord de la Meuse dans le Comté de Namur à une lieue de
Dinant. Dessin de Remacle Leloup, vers 1738.
DE SAUMERY Pierre-Lambert, Les délices du Païs de Liège, Liège, 1740, t. 2, p. 274.
Château de Freyr. Dessin dressé par Melle Sali In : DE CLOET Jean-Joseph, Voyage pittoresque dans le Royaume des Pays-Bas, dédié à S.A.I. et R. Madame la princesse
d'Orange, Bruxelles, J.B.A. Jobard, 1825, t. 1, n° 11.
VASSE Abraham-Jacques, La province de Namur pittoresque ou vues des châteaux, des sites pittoresques, des
ruines et des monuments de la province, dessinées d’après nature. Lithographiées par
Lauters, Fourmois, Ghémar, Kindermans, Bruxelles-Paris, [1844].
Vue générale de château et des jardins depuis l'est. Dessin, 1852 (coll. privée).
Façade vers le jardin français. Photographie Institut royal du patrimoine artistique
à Bruxelles, 1944.
Pièce d'eau devant l'orangerie. Photographie Institut royal du patrimoine artistique
à Bruxelles, 1944.
Bustes en terre cuite. Photographies Institut royal du patrimoine artistique à Bruxelles,
1944.
Vue générale du domaine. Photographie Institut royal du patrimoine artistique à Bruxelles,
1969.
Vue de la Meuse à Freÿr au sud de Dinant. Photographie Institut royal du patrimoine
artistique à Bruxelles, s.d.
Vue panoramique de la Meuse avec le château de Freyr. Photographie Institut royal
du patrimoine artistique à Bruxelles, s.d.
BONAERT Françis, « Les Jardins à la française du château de Freÿr », Musées Vivants de Wallonie et de Bruxelles, n°9, 1984, Liège, Mardaga.
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DE GROOTE Christine, Le guide des jardins de Belgique, Bruxelles, éd Racine, 1995, p. 187-188.
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DE HARLEZ DE DEULIN Nathalie, « Inventaire sommaire des archives du château de Freÿr » In : TOUSSAINT J. (dir.), Freyr-sur-Meuse. Un patrimoine exceptionnel en province de Namur, vol. 2, Musée des arts anciens du Namurois -Trésor d’Oignies – FRB, Namur, 2013, p. 875-1044.
D’HENNEZEL Emmanuel, « Analyse phytosanitaire des tilleuls et orangers des jardins du château de Freÿr » In : TOUSSAINT J. (dir.), Freyr-sur-Meuse. Un patrimoine exceptionnel en province de Namur, vol. 2, Musée des arts anciens du Namurois -Trésor d’Oignies – FRB, Namur, 2013, p. 772-815.
DE SAUMERY Pierre-Lambert, Les délices du Païs de Liège, Liège, 1740, t. 2, p. 275-276.
GENICOT Luc-Francis (dir.), Le grand livre des châteaux de Belgique, Bruxelles, Vokaer, 1977, t. 2, p. 119-122.
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Intitulé du classement : Monument et site – Patrimoine exceptionnel de Wallonie
Éléments classés : jardin avec drève d'accès, 33 orangers en bac ainsi que la source des Rochettes (M) ; parc et alentours (S)
Arrêté 1 : 1956-08-03
Arrêté 2 : 1997-04-17
Publié : oui
Superficie : 10 hectares
Auteur du formulaire : Didier Hoyos / Odile Moreau
Date de création de la notice : 2001-12-22, mise à jour 2016-07-30
Mise à jour et compléments : Nathalie de Harlez (juin 2020)
Statut du jardin : privé
Accueil du public : ouvert au public
Classement : Site
Type de jardin : À la française