Éléments architecturaux : Un mur sous glacis de brique ceinture l'ensemble de la propriété dont l'entrée principale, à front de rue, est marquée d'une grille en fer forgé flanquée de piliers en pierre. A droite de cette entrée et dans l'angle est s'appuient, contre le mur, deux petites dépendances en brique. La zone réservée anciennement au potager est entourée d'un mur de brique partiellement conservé au nord-ouest et nord-est A proximité, vestiges d'une tour en brique contemporaine du château (1860). Au sud-ouest de celui-ci sont regroupées une série de dépendances dont l'ancienne maison du jardinier, les écuries et l'orangerie, longue construction de brique largement ouverte de nombreuses baies en plein cintre.

Éléments végétaux : Longeant la propriété au sud-est, alignement de marronnier (Aesculus hippocastanum) et deux ifs (Taxus baccata). A l'arrière du château, un érable sycomore (Acer pseudoplatanus), un hêtre vert (Fagus sylvatica), un tilleul commun (Tilia vulgaris), un marronnier (Aesculus hippocastanum) et deux hêtres pourpres (Fagus sylvatica 'Atropurpurea'). Proche de l'orangerie, un cyprès de Lawson (Chamaecyparis lawsoniana), un frêne commun (Fraxinus excelsior) et un peuplier picard (Populus x canescens).

Potager : Situé au nord du château, le potager est à l'abandon et seules des portions de mur au nord-ouest et au nord-est, où subsistent encore les points d'ancrage des fruitiers, attestent encore ses limites.

L'eau : Dans la partie boisée prolongeant l'ancien potager, petit plan d'eau naturel implanté dans un terrain en cuvette.

État de conservation : Cette vaste propriété, déjà réprésentée sur la carte de Ferraris, a connu depuis de nombreuses modifications dont la dernière fut son morcellement, la parcelle la plus importante englobant la majeure partie de l'ancien parc. Celui-ci était scindé en deux espaces : le premier, proche du château, était constitué de parcelles fruitières tandis que le second, en fond de terrain, était occupé par un bosquet parcouru de sentiers de promenade comme semble le confirmer la carte militaire (édition de 1890). De cet ensemble, il ne subsiste que quelques fruitiers et des espaces boisés dépourvus d'intérêt paysager (au nord). Les abords du château, jadis ornés de rosiers et de topiaires, ont été fortement simplifiés; seuls quelques arbres séculaires rappellent la grandeur passée du parc. L'implantation de nombreux éléments disparates (plantations éclectiques, basse-cour, zone de parcage) déprécient la propriété et les rares éléments anciens du parc.

Maintenance : Du fait de son morcellement et de la vente prochaine du château, les différents propriétaires négligent l'entretien du parc, se limitant aux abords proches de leur habitation respective. Les arbres présentent un état sanitaire déplorable et les rares fruitiers disséminés dans les pâtures sont ravagés par le bétail.