Éléments architecturaux : L'angle nord-ouest de la cour d'honneur est occupé par quelques dépendances et une grange en brique et pierre calcaire sous bâtière d'ardoise. Dans le prolongement de la grange, un mur percé d'une entrée et d'une grille isole la cour de l'ancien potager. A quelques distances du château, un pont en pierre à tablier droit enjambe un ancien fossé défensif. Encadrant celui-ci, quatre courts piliers de pierre carrés surmontés de boulets campent une balustrade métallique. Un vieux mur de soutènement en pierre délimite, à l'est, la terrasse sur laquelle est implanté le château. Proche de l'Orneau, petite dépendance en pierre et briques sous bâtière de tuile (à l'abandon).

Éléments végétaux : A l'ouest, longue allée de hêtre pourpre (Fagus sylvatica 'Atropurpurea'). Quatre gros ifs (Taxus baccata) marquent les angles de la terrasse. A l'angle sud-ouest de cette terrasse, une cépée de cyprès de Lawson (Chamaecyparis lawsoniana) et un hêtre pourpre (Fagus sylvatica 'Atropurpurea'). Sur la terrasse, non loin de la cour d'honneur, un tilleul de Hollande (Tilia platyphyllos), deux hêtres pourpres (Fagus sylvatica 'Atropurpurea') et un séquoia (Sequoia sempervirens). Au pied du mur d'enceinte est, un vieux châtaignier (Castanea sativa) dépérissant. Au nord-est, un alignement de marronnier (Aesculus hippocastanum). Près du pont, de vieux topiaires de buis (Buxus sempervirens). Au sud, allée de platane (Platanus occidentalis). Proche du plan d'eau, un frêne commun (Fraxinus excelsior) et trois cyprès de Lawson (Chamaecyparis lawsoniana).

Potager : Situé au nord de l'enceinte de la terrasse et adossé au complexe agricole, vaste potager à l'abandon. Celui-ci est clos d'un mur en briques, excepté à l'est. Une jeune allée de frêne divise l'espace de culture en son centre.

État de conservation : Selon la description des lieux rapportée par Saumery en 1744, cette ancienne propriété de la maison de Brandt consiste en une vaste ferme implantée au sommet d'une colline dominant l'Orneau (ici appelé Orne). La carte de Ferraris, de trente ans postérieure, révèle un ensemble de bâtiments dispersés autour d'une cour et encadrés de bois et de zones de culture traversées d'allées. Quelques constructions secondaires ont probablement disparu dès la seconde moitié du XIXe siècle, lors de la construction du château et l'aménagement du parc paysager alentours par le Comte Charles de Romrée. Une partie des bâtiments de l'ancienne ferme castrale est conservée au nord alors qu'à l'arrière est aménagé un vaste potager tandis que les vergers situés à l'ouest du château sont supprimés dans les années 1970. Au nord-est de la propriété, un alignement de vieux marronniers est le dernier vestige d'une longue allée reliant autrefois le château à la route de Gembloux. Un large fossé, partiellement comblé dans les années 1980, longe le château au sud tandis qu'à l'est un mur de soutènement en moellons calcaires - sans doute contemporains de l'ancienne ferme castrale - retient la terrasse sur laquelle est implantée le château. Au sud de la propriété, une vaste zone marécageuse a été assainie et aménagée en plan d'eau décoratif en 1985.

Maintenance : La propriété jouit de tous les soins nécessaires à sa conservation. Les surfaces gazonnées sont régulièrement tondues, les massifs fleuris et arbustifs bénéficient d'un entretien régulier; les arbres isolés et les plantations d'alignement présentent un état sanitaire satisfaisant.