Éléments architecturaux : Un mur d'enceinte en briques clôture les côtés sud et ouest de la propriété. L'entrée principale (au sud) est marquée d'une grille flanquée de piliers tandis que le mur ouest est percé d'une entrée secondaire fermée par une porte métallique supportée par deux piliers en pierre surmontés d'une urne. A proximité de cette entrée secondaire, petite chapelle néoclassique d'allure élancée en briques chaulées, dédiée à Saint-Antoine de Padoue et datée 1859. Proche de l'entrée principale, glacière en sous-sol aujourd'hui effondrée. A quelques distances de la glacière, dans l'angle sud-est de la propriété, petite tour-colombier de plan hexagonal en briques chaulées, coiffée d'une toiture en pavillon à six pans.

Éléments végétaux : Depuis l'entrée sud, quelques hêtres communs (Fagus sylvatica), un houx (Ilex aquifolium), un marronnier d'Inde (Aesculus hippocastanum 'Baumanii'), un érable (Acer pseudoplatanus), un remarquable érable champêtre (Acer campestre) solitaire et un marronnier d'Inde (Aesculus hippocastanum). Bordant la propriété à l'est, anciennes haies de charme (Carpinus betulus), un platane (Platanus occidentalis) et un hêtre pleureur (Fagus sylvatica 'Pendula'). Proches de la tour-colombier, un hêtre pourpre (Fagus sylvatica 'Atropurpurea'), un marronnier (Aesculus hippocastanum) et un platane (Platanus occidentalis).

Potager : Autrefois situé au nord du château, il était entièrement clos d'un mur en briques. L'espace, transformé en surface gazonnée, est aujourd'hui occupé par une habitation récente.

L'eau : A proximité de l'entrée méridionale, ancien plan d'eau envasé affecté jadis aux besoins des écuries et à l'alimentation de la glacière.

État de conservation : Dès le XVIIIe siècle, une exploitation agricole en quadrilatère occupe le site. Le cadastre du début du XIXe siècle confirme cette situation. Durant la première moitié du XIXe siècle, de nombreuses dépendances de la ferme sont supprimées tandis que le corps de logis reçoit vers le milieu de ce siècle l'apparence d'une gentilhommière. Les prairies et vergers alentours disparaissent au profit d'un parc paysager accueillant divers bâtiments, dont les écuries qui seront détruites lors des bombardements de 1945. Occupant l'angle sud-est de la propriété, cette surprenante bâtisse en L alternait en façade la brique rouge et la pierre blanche, et était surmontée en son centre d'un clocheton « à la chinoise ». A proximité de celle-ci s'élève une tour-colombier contemporaine de la ferme. Le parc conserve quant-à lui son tracé d'origine même si la disparition du potager et de quelques grands arbres déracinés lors des tempêtes des années 1990, le prive d'une partie de son caractère original.

Maintenance : Les abords de la propriété reçoivent tous les soins appropriés. Les sous-bois appellent cependant des travaux de débroussaillage.