Éléments architecturaux : A l'avant, la cour d'honneur est séparée des anciennes douves aujourd'hui asséchées par un double muret en pierre et brique. En son centre, des piliers à refends cantonnent une grille frappée d'un « W ». De part et d'autre du logis central s'alignent des dépendances datées 1759. Dans le parc bordant le chemin de ceinture, se dresse une grotte de rocaille réalisée sans doute au tournant du XIXe et du XXe siècle, et transformée lors de l'occupation des lieux par les Pères du Saint-Sacrement.

Éléments végétaux : Dans la cour d'honneur, deux gros ifs (Taxus baccata) et quelques topiaires de buis en boule (Buxus sempervirens). A l'arrière du bâtiment, le long du chemin de ceinture, segment d'alignement de tilleul de Hollande (Tilia platyphyllos), quelques ifs (Taxux baccata). Plus loin, un Calocèdre (Calocedrus decurrens) et une belle cépée de thuya (Thuya pliccata). Dans les hautes tiges plus anciennes dominent un chêne rouge d'Amérique (Quercus rubra) et deux frênes communs (Fraxinus excelsior). L'ensemble des îlots arborés est constitué de massifs d'érable sycomore (Acer pseudoplatanus) et de charme (Carpinus betulus). Le jardin français est agrémenté de haies et de topiaires d'if (Taxus baccata) et de buis (Buxus sempervirens).

Potager : Autrefois implanté au nord du château, il a récemment fait place à un jardin régulier. Seul un haut mur en brique au nord, quelques vieux fruitiers palissés et des couches utilisées pour des fleurs à couper rappellent l'affectation ancienne de cet espace.

L'eau : Un bassin circulaire en pierre cerné de boules de buis a récemment été implanté au centre du parterre de gazon ornant la cour d'honneur. Au nord-ouest s'étire un long plan d'eau rectangulaire - probablement un ancien vivier - traversé en son centre par une digue.

État de conservation : Une allée autrefois plantée de peuplier - dite « drève du Vieux Château » - a été renouvelée en 2001. Dans la cour d'honneur, le parterre de gazon central jadis planté de rosiers et de massifs fleuris est aujourd'hui occupé par un bassin circulaire en pierre ceinturé d'une plate-bande gazonnée ponctuée de quatre topiaires de buis. A l'arrière, le parc paysager visible sur la carte topographique au 120.000e, a été fortement simplifié au fil du temps par ses propriétaires successifs. Dans le courant des années 1950, la trame originelle du parc a disparu lors de la mise à blanc des arbres probablement atteints par la limite d'âge. D'anciennes cartes postales permettent d'apprécier la qualité des essences aujourd'hui disparues, en particulier des cèdres du Liban, quelques massifs de hêtre et d'érable, un frêne pleureur et des peupliers d'Italie. C'est également à la même époque que le long plan d'eau établi parallèlement au corps de logis a été remblayé. Actuellement, il ne subsiste plus que certains cheminements sillonnant à travers des zones de taillis, et le modelé souple du terrain.A la fin du XIXe siècle, une grotte de rocaille avait été élevée en bordure du chemin de ceinture, transformée par la suite en grotte mariale par la Congrégation du Saint-Sacrement. Depuis la fin des années 1990, un petit jardin régulier a été aménagé à l'arrière du château à l'emplacement de l'ancien potager.

Maintenance : Les travaux d'entretien du parc consistent dans la tonte régulière des surfaces gazonnées et le maintien des sentiers de promenade. Les nombreux topiaires nouvellement disposés aux abords du château et les éléments taillés du petit jardin d'inspiration française font l'objet de soins attentifs.