Identification et description | |
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Nom du jardin | Parc du Château-Ferme de Rosée |
Date de création | vers 1825 |
Province | Namur |
Arrondissement | Philippeville |
Commune | Florennes |
Coordonnées | Rue du Pont de la Cour, 13b5620, Rosée |
Localisation | Latitude : 50.2351821 |
Longitude : 4.685163500000044 |
Le château de Rosée était une construction néoclassique élevée vers 1825, dont la façade sud se distinguait par la présence d'une rotonde dotée d'une terrasse au bel étage, surplombant un portique demi-circulaire. Des deux niveaux de terrasses, on bénéficiait de vues plongeantes vers le grand étang et ses îlots comme le montre la lithographie réalisée d'après un dessin de Vasse vers 1840. Détruit en 1944, le château a fait place en 1965 seulement à une longue habitation rectangulaire en brique peinte, couverte d'une haute toiture à deux versants. La cour d'honneur est toujours flanquée de deux volumes rectangulaires contemporains du château dont l'un est à usage de remise à voitures. Des grilles alternant avec des colonnes de fonte ferment la cour au nord. Aux abords immédiats de celle-ci subsiste un grand potager fermé sur un côté auquel succède un vaste verger. Dans les prairies en contrebas apparaît une allée oblique de marronnier presque centenaire dont la perspective ouvre une vue longue en direction du village de Flavion avec, en avant plan, des pâtures arborées.
Éléments architecturaux : Fermant la cour d'honneur au nord entre deux volumes de dépendances, grilles métalliques fixées à des colonnes en fonte dont les principales sont sommées d'une urne. L'ensemble repose sur un muret de brique.
Éléments végétaux : A l'entrée de la propriété, deux marronniers d'Inde (Aesculus hippocastanum). Au sud-est du château, longue allée incomplète de marronnier d'Inde (Aesculus hippoccastanum). A proximité du château, deux beaux hêtres pourpres (Fagus sylvatica 'Atropurpurea'). En descendant vers l'étang par l'ouest, successions de tilleuls communs (Tilia vulgaris), de marronniers (Aesculus hippocastanum) et de frênes communs (Fraxinus excelsior) ainsi qu'un massif de rhododendron (Rhododendron hybride). Les berges du grand étang sont localement colonisées par d'importants semis naturels d'aulne (Alnus glutinosa) et de noisetier (Coryllus avellana) qui condamnent les perspectives en direction du château. Dans les sous-bois occupant le fond de la propriété, on rencontre de nombreux érables champêtres (Acer campestre) dont quelques très gros sujets.
Potager : Bel et grand espace de culture au nord-est du château vers lequel il est protégé par un haut mur en moellons couvert de lierre. L'entièreté de la surface est enherbée. Au-delà du potager (vers l'est), plantations de fruitiers en quinconce où les pommiers sont particulièrement bien représentés avec de la Reinette grise, de la Reinette étoilée et de la Pomme d'Api. On y voit quelques beaux reines-claudiers et mirabelliers.
L'eau : En contrebas du château, vaste surface d'eau approchant un hectare, intégrant deux îlots dont le plus important était autrefois relié à la berge par un pont arqué. Séparé du château par un petit coteau enherbé, l'étang formait un élégant miroir d'eau. Encore perceptible au début du XXe siècle, cet effet de miroir a disparu avec le développement anarchique des végétaux du bord des berges.
État de conservation : Malgré une longue période d'abandon, la promenade principale autour de l'étang subsiste. Les berges et les îlots de celui-ci sont envahis de groupes serrés d'aulnes et de noisetiers formant des volumes importants. La passerelle métallique enjambant le ruisseau de Prailes en partie orientale est effondrée dans le lit du cours d'eau. La demeure actuelle a été construite en 1965 en remplacement d'un château néoclassique détruit en 1944.
Maintenance : Des travaux de nettoyage entamés récemment tentent de réhabiliter les différents chemins de promenade et de dégager progressivement les berges de l'étang de leur végétation envahissante. Etant donné l'état d'abandon du parc, un tel travail représente une entreprise conséquente et de longue haleine.
Carte chorographique des Pays-Bas autrichiens du Comte de Ferraris (1771-1777) : 101/2
Carte topographique 1.20.000e (Dépôt de la Guerre) : 53/6 (Rosée) Impr. coul. 1891
Carte topographique 1.10.000e (Institut Géographique National) : 53/6
Orthophotoplan 1.10.000e (Service Public de Wallonie) : 53/6/3
Autre(s) source(s) iconographique(s) :
VASSE Abraham-Jacques, La province de Namur pittoresque ou vues des châteaux, des sites pittoresques, des
ruines et des monuments de la province, dessinées d’après nature. Lithographiées par
Lauters, Fourmois, Ghémar, Kindermans, Bruxelles-Paris, [1844].
Le château et son étang. Photographie début du XXe siècle (coll. Mincé du Fondbarré).
BAUDOUIN Jean-Claude et de SPOELBERCH Philippe, Arbres de Belgique. Inventaire dendrologique 1987-1992, s.l., 1992, p. 458.
Le patrimoine monumental de la Belgique Wallonie, Liège, P. Mardaga, 1972 à 1997, vol. 9, t. 1, p. 301-302.
Recensement des arbres et haies remarquables de Wallonie, Ministère de la Région Wallonne.
Publié : oui
Superficie : environ 3 hectares
Auteur du formulaire : Serge Delsemme / Nathalie de Harlez de Deulin
Date de création de la notice : 2001-04-18
Statut du jardin : privé
Accueil du public : fermé au public
Type de jardin : Paysager