Éléments architecturaux : A droite de l'entrée encadrée par de courts piliers en brique se tiennent deux dépendances. L'une, en brique sous toiture d'ardoises, est une conciergerie. Plus loin, un long bâtiment en brique abrite une remise à voitures. A l'arrière, une petite chapelle en brique marque la limite de la propriété. En regard de la Meuse, le jardin est partiellement limité par un mur de soutènement retenant les terres d'une terrasse. Depuis celle-ci, on accède à la rive du fleuve par un escalier en pierre.

Éléments végétaux : Proche de l'entrée, deux tsuga (Tsuga canadensis). Entre le bâtiment principal et les dépendances, un hêtre pleureur (Fagus sylvatica 'Pendula'), un marronnier d'Inde (Aesculus hippocastanum), un vieux charme (Carpinus betulus) et trois buis (Buxus sempervirens). Dans le jardin régulier, haie et plantation circulaire d'if (Taxus baccata), longues plates-bandes d'hortensia (Hydrangea macrophylla). Dans le bois, deux tilleuls de Hollande (Tilia platyphyllos) et un douglas (Pseudotsuga menziesii).

Potager : A l'arrière des dépendances se trouvait un potager transformé en petit jardin d'agrément. Un verger (remplacé par une pécière) couvrait autrefois le coteau.

État de conservation : Depuis la création du jardin vers 1900-1905, on note la disparition du jardin potager et du verger. Il ne subsiste aucune trace du petit plan d'eau qui agrémentait la pelouse située la villa et les dépendances. La vue qui s'offrait sur la vallée mosane s'est progressivement refermée. Un bois d'épicéa planté vers 1970 à l'emplacement du verger interrompt la perspective créée par l'allée d'hortensia et assombrit considérablement le jardin.

Maintenance : L'entretien du jardin, densément arboré mais simplifié depuis quelques décennies, se limite à la taille des haies et des topiaires, au nettoyage des plates-bandes. Les pelouses dans le jardin proche de l'entrée sont régulièrement tondues. Toutefois, il serait souhaitable de procéder à une coupe de la pécière : de nombreux arbres sont malades et présentent des risques de chute. L'abattage de cette plantation malvenue permettrait en outre d'apporter à nouveau luminosité et dégagement à la perspective.